« Rythmes scolaires : une demi-réforme coûteuse et contre-productive »

Généralisée cette rentrée à toutes les écoles publiques, imposée sans réelle concertation avec les acteurs de notre système éducatif, le Parti Radical déplore la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle a été réalisée, réforme qu’il juge incomplète pour les enseignants et pour les élèves, et coûteuse pour les collectivités locales et les familles.

Pour le Parti Radical, cette réforme est contre-productive à deux égards :

Pour les collectivités territoriales :

D’une part, les collectivités vont devoir supporter le poids économique d’une décision qu’elles subissent. Qu’il s’agisse de la réouverture des écoles le mercredi matin ou de l’encadrement des enfants, la mise en place de cette réforme demande un remaniement complet des horaires du personnel, et des frais supplémentaires liés à des recrutements pour l’encadrement. L’Etat laisse le soin aux collectivités d’assumer ses charges nouvelles, tout en annonçant parallèlement des baisses massives de dotations à ces dernières.

D’autre part, les collectivités vont devoir proposer des activités sportives ou culturelles sans pour autant se substituer aux associations. L’intervention des associations engendre un surcoût financier, que malheureusement toutes les collectivités ne seront pas en mesure de supporter ce qui pourrait à terme créer une iniquité entre les territoires. C’est pourquoi le Parti Radical met en garde le gouvernement contre l’accentuation des inégalités qui va à l’encontre du principe républicain d’égalité des chances pour tous quelques soient ses origines géographiques ou sociales.

Pour les parents d’élèves :

Cette réforme déstructure complètement le rythme de chaque famille, obligeant les parents à « jongler », ou, à recourir à des aides pour gérer la sortie de classe des enfants. Cela accentue la précarité de certains emplois et pourrait forcer les femmes à préférer un contrat de travail à temps partiel pour assumer le changement de rythme, bref l’inverse de l’objectif de parité hommes femmes tant affiché par la Ministre Najat Belkacem dans ses précédentes fonctions !

Cette réforme n’est rien d’autre qu’un caprice du Gouvernement, qui comme un enfant, n’en a pas mesuré les conséquences, tant financières qu’humaines.

Le Parti Radical regrette une réforme de façade, oubliant de s’attaquer aux vrais enjeux du système éducatif français tels que la refonte des programmes scolaires avec, comme priorité, l’acquisition des fondamentaux, la formation et la revalorisation du métier d’enseignant.

Une fois de plus le Gouvernement fait de l’éducation, sujet sanctuarisé et d’envergure, un sujet clivant pour la société. Une fois de plus n’assisterions nous pas à un rendez-vous raté avec les Français et l’avenir de la France ?

Laurent HENART,
Président du Parti Radical

 

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Présidence de l’UDI: Jégo exhorte à « ne pas impliquer Borloo »

Yves Jégo, candidat à la présidence de l’UDI pour succéder à Jean-Louis Borloo, a appelé vendredi à ne pas impliquer celui-ci dans « la compétition entre ses amis » pour la tête de l’UDI, dans un entretien à Nice Matin, Var Matin et Corse Matin.

« Je n’ai rien fait sans lui en parler. Mais il ne faut pas impliquer Jean-Louis Borloo dans une compétition entre ses amis », dit le député. « Il ne soutiendra personne », a-t-il aussi assuré. Jean-Louis Borloo s’est retiré de ses mandats et fonctions début avril pour des raisons de santé.

Yves Jégo, qui a assuré la présidence par intérim après le retrait de Jean-Louis Borloo, a annoncé sa candidature en tandem avec la sénatrice Chantal Jouanno. « Elle sera la numéro deux du parti. Le ticket aurait pu être exactement dans le sens contraire. Elle représentera aussi ce qui manque à la droite, l’écologie », domaine dont elle a été secrétaire d’Etat en 2009-2010, a-t-il précisé.

Le maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, et l’ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, sont aussi candidats. Le député de Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe Lagarde, est pressenti pour se lancer.

Yves Jégo a commencé sa campagne « symboliquement » dans la ville de Fréjus, remportée par le FN aux municipales de mars.

« Dans le contexte d’un effondrement du PS et de l’UMP, l’UDI doit devenir l’alternative républicaine, ouverte, solide, stable, crédible et attractive face au Front national. A Fréjus, c’est bien l’effondrement de l’offre politique traditionnelle qui a permis au FN de gagner », explique-t-il dans cet entretien à la presse régionale.

« Je souhaite une UDI qui se tienne à équidistance de l’UMP et du MoDem », ajoute-t-il, tout en estimant que les Français « aspirent à un renouvellement de la vie politique » que n’incarnent ni François Bayrou, ni Nicolas Sarkozy, ni Alain Juppé, en vue de la présidentielle de 2017.

« Depuis le 25 mai, nous savons qu’il n’y a plus qu’une place au deuxième tour de la présidentielle. L’autre place est d’ores et déjà attribuée à Marine Le Pen », juge M. Jégo, qui préconise un « tour de présélection » entre UMP, UDI et MoDem. Il prendrait la forme d’une « primaire citoyenne ouverte aux Français et pas seulement à nos militants », fin 2015.

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Laurent HENART succède à Jean-Louis BORLOO à la Présidence du Parti Radical

Le maire de Nancy, Laurent Hénart, a été élu dimanche président du Parti radical par les militants, prenant ainsi la succession de Jean-Louis Borloo à la tête d’une des composantes de l’UDI, a annoncé la commission de contrôle de ce scrutin.

 Laurent Hénart a obtenu 2.764 voix (61% des suffrages exprimés) contre 1.743 voix (39%) à l’ancienne ministre Rama Yade, lors de ce vote électronique qui s’est déroulé de lundi à dimanche, selon le communiqué de la commission.

Préférant privilégier une campagne de terrain à une campagne médiatique, Laurent HENART a su convaincre une très grande majorité de radicaux. Il est le digne successeur de Jean-Louis BORLOO. Le congrès du 5 juillet, à Paris, officialisera cette nouvelle Présidence.

Bravo à toutes les équipes, qui, dans les départements ont œuvré pour cette magnifique élection.

Soyons maintenant tous réunis et solidaires pour sortir la France de ce marasme et redonner à nos concitoyens l’envie et les moyens d’avoir une vie décente. Nous sommes à un carrefour, nous sommes observés, ne nous trompons pas de route !

Richard de LEMENY-MAKEDONE

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Laurent HENART : Appel à un nouveau Manifeste Radical

« Pour une révolution républicaine »

Les élections se suivent et se ressemblent. Chaque échéance s’accompagne de son lot de « maux démocratiques » : l’abstention, ce silence assourdissant des urnes, et la poussée des populismes en ville et, plus récemment, en zones rurales. Au moment où les Radicaux éliront leur nouveau président, le Front National, parti poujadiste et xénophobe, sera officiellement le premier parti de France.

Face à cela, la majorité socialiste, qui oscille entre social-démocratie et vieux démons idéologiques, semble totalement déboussolée et incapable de fixer un cap. Jamais dans l’histoire de la Vème République, une majorité n’a été déconsidérée aussi vite et aussi massivement. Elu par défaut, François Hollande gouverne par défaut à coups d’alliances de circonstances et de combinaisons, en attendant un hypothétique retour de la croissance.

À droite, l’U.M.P n’en finit plus de se diviser : sur le projet, sur la stratégie à suivre pour endiguer la montée du Front National, sur la construction européenne. La perspective d’un retour de Nicolas Sarkozy accroît encore l’absence d’un leadership clair. Après avoir dérivé toujours plus à droite de 2010 à 2012, l’ancien « parti unique de la droite et du centre » est désormais en proie aux divisions, au grand désespoir de ses militants.

Il faut rendre un hommage appuyé à Jean-Louis Borloo qui, dès janvier 2011, avait prophétisé l’enlisement de l’U.M.P. En en tirant immédiatement les conséquences sur le plan politique, il a permis aux Radicaux de construire, avec leurs alliés centristes, une alternative crédible à droite sur le fondement de valeurs communes. Les bons résultats obtenus par les candidats radicaux et U.D.I aux dernières élections européennes, confirment le bienfondé de cette stratégie d’indépendance vis-à-vis de l’UMP, sur laquelle il est hors de question de revenir.

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Le recul historique des forces républicaines dans l’électorat se traduit par une lente érosion des valeurs qu’elles incarnent. De façon insidieuse se développe une nouvelle pensée unique, savant mélange de souverainisme et de repli identitaire, qui pèse sur le débat public. Si la République en tant que régime ne semble pas en danger, l’idéal républicain, lui, est clairement remis en cause. En tant que Radicaux, notre responsabilité est de tout faire pour préserver cet idéal, en nourrissant et en incarnant les quatre piliers de la pensée radicale :

La liberté dans toutes ses acceptions : liberté de s’exprimer, de créer, d’échanger et d’entreprendre. La liberté aussi de s’affranchir de son milieu d’origine pour se forger un destin. En plus d’être consubstantielle à la dignité humaine, la liberté est le terreau de l’innovation et du progrès. Elle est aussi une marque de confiance de l’Etat envers les individus. Sans être menacée, la liberté a progressivement été étouffée sous le poids des exigences sécuritaires, de la prolifération des normes, de l’inertie administrative et de la centralisation. Héritiers de ce « libéralisme humaniste » qui est tout sauf la loi du plus fort, les Radicaux doivent recréer des espaces de liberté : la décentralisation, la simplification administrative, la réduction des déficits qui permet aux Etats de s’affranchir des marchés, l’accès à la culture, l’expérimentation dans le domaine économique et social. C’est parce qu’ils ont su s’affranchir des cadres institutionnels classiques que les Radicaux ont inspiré à Jean-Louis Borloo la méthode du Grenelle de l’Environnement fondée sur une concertation à cinq associant l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les organisations syndicales et les associations de protection de l’environnement. Une concertation dont les conclusions retranscrites dans la loi, ont ouvert la voie à une croissance à visage humain.

Le solidarisme, traduction du lien fraternel qui unit les membres d’une communauté, et qui s’incarne aujourd’hui dans notre modèle social. Un modèle auquel les Radicaux ont apporté une contribution majeure dans le cadre notamment du plan de cohésion sociale. Cette contribution, nourrie d’une longue expérience, a débouché sur de nombreuses réalisations : le lancement d’un plan massif en faveur de l’apprentissage, le développement des services à la personne, la création des « maisons de l’emploi », le triplement, en cinq ans, des constructions de logements sociaux. Au Parlement, les Radicaux ont défendu la création du R.S.A. et du contrat unique d’insertion. Dépositaires de l’école de Jules Ferry, les Radicaux n’ont eu de cesse d’être aux avant-postes du combat pour l’égalité des chances qu’il s’agisse de la défense de la neutralité de la communauté éducative, de l’insertion professionnelle des jeunes, – première urgence sociale de notre temps, – ou de la promotion de la diversité dans la société.

Troisième pilier : l’Europe politique. Comme je l’ai écrit, la passion européenne des Radicaux n’est pas de nature idéologique. Elle se fonde sur une communauté de destin et se nourrit, depuis près de soixante ans, de bénéfices si présents dans notre quotidien, qu’on a tendance à en oublier l’existence et le prix : la paix, l’affermissement de la démocratie, la stabilité monétaire, la liberté de circulation. Oui, l’avenir de la France passe par l’Europe, unique rempart contre les errements de la mondialisation : le dumping social et écologique, les flux migratoires non maîtrisés, la criminalité et les paradis fiscaux. Nos difficultés ne viennent pas du « trop d’Europe » mais du « trop peu d’Europe ». Une monnaie unique, c’est bien. L’harmonisation fiscale et sociale, c’est mieux. Un « Erasmus pour les étudiants », c’est bien. Un plan européen en faveur de l’apprentissage, c’est mieux. L’extension des procédures de codécision, c’est bien. Les « Etats-Unis d’Europe », belle idée radicale, c’est mieux. Forts du signe encourageant que nous ont adressé les Français le 25 mai dernier, nous devons continuer à penser et bâtir l’Europe de nos rêves, celle que nous voulons pour nos enfants. Pas une Europe réduite à ses plus simples expressions, mais une Europe intégrée, unifiée autour d’institutions renforcées et fière de ses valeurs humanistes.

Dernier pilier : la laïcité, colonne vertébrale de la République. Un principe qui est à la fois un message de fermeté et de paix, une main tendue et un poing serré. Elle est le plus bel hommage rendu par la raison à la liberté de croire. Cette laïcité, magnifique exception française, les Radicaux en sont les gardiens vigilants après en avoir été les inspirateurs. Ainsi, ils s’opposeront de toutes leurs forces à ceux qui tenteront de l’affaiblir, de la contourner ou de la détourner. Car la laïcité n’est pas synonyme « d’exclusion » mais « d’inclusion » ; elle n’est pas une dénonciation, mais une acceptation ; elle n’est pas tournée contre une religion en particulier, mais s’adresse à toutes les croyances. Aux tentatives de « communautarisation de la société », les Radicaux opposeront l’universalisme de la République.

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C’est sur ces fondements que j’appelle tous les Radicaux et les républicains à bâtir notre prochain Manifeste, véritable projet d’alternance laïc, républicain, européen et social. En plus de rappeler nos valeurs, il apportera des réponses aux doutes qui fragilisent le contrat social. Il constituera également un antidote aux errements actuels du débat politico-médiatique fait de petites phrases, d’approximations et de simplifications. Le Parti Radical doit demeurer cette force politique raisonnée et réfléchie, capable d’appréhender la complexité de notre temps et d’éclairer les Français par une pédagogie intelligente. Ce Manifeste sera révolutionnaire en ce sens où il renouera avec les grands principes qui ont nourri la République : la liberté, la fraternité, l’égalité des chances, la laïcité. Quatre valeurs pour une révolution républicaine, fraternelle et humaine.

Laurent HENART

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Jean-Louis Borloo de retour dimanche… en vidéo

Dimanche aura lieu le dernier grand meeting de campagne de l’UDI et du Modem avant les européennes, à Aubervilliers. Si quelque 2.500 personnes sont attendues, il y en a une qui fera plus parler que les autres. Car selon Caroline Roux, éditorialiste politique d’Europe 1, Jean-Louis Borloo, retiré de la vie politique depuis début avril pour raison de santé, va faire son grand retour, par le biais d’une vidéo.

« Nous n’avons pas eu à le forcer ». Le document, d’un peu plus de quatre minutes, a été enregistré mardi après-midi. Les proches qui ont déjà pu voir les images parlent d’un « moment fort », où l’on voit le leader centriste détendu, et barbu. Les questions autour de sa santé sont évacuées avec pudeur. Tout juste glisse-t-il qu’il est encore fatigué et que le repos lui est nécessaire. Ce message, c’est lui et lui seul qui en a eu l’idée. « Nous n’avons pas eu à le forcer, il voulait même venir sur place », confie un de ses fidèles.

Un message politique…et un avertissement. Bien que retiré de la vie politique, Jean-Louis Borloo a encore ça dans le sang. Dans son message, il évoque d’abord la nécessité de se mobiliser pour faire barrage aux extrêmes, au FN et à tous ceux qui veulent bloquer le système. Il encourage également ses troupes à s’engager dans le combat à défendre les couleurs de l’Europe. Et, surtout, bien conscient que sa succession pourrait ouvrir une lutte au sein de sa famille, il s’adresse à ses « ambitieux amis » pour leur signifier qu’il garde un œil sur eux…

Jean-Louis Borloo de retour dimanche... en vidéo

« C’est un formidable coach ». Jean-Louis Borloo suis l’actualité de son mouvement de très près. Yves Jégo, qui assure l’intérim à la tête de l’UDI, lui parle souvent au téléphone. Il va même le voir mercredi pour la première fois depuis que l’ancien ministre de l’Ecologie a annoncé qu’il prenait du champ. Quand il fait une émission de télé, Jean-Louis Borloo lui donne des conseils. « En fait, c’est un formidable coach », confie Yves Jégo.

Un « coach » qui a du mal à rester aux vestiaires, et qui manque cruellement à son équipe. Les sondages le leur rappellent sans cesse : le plus populaire des centristes, c’est lui. Dans le dernier classement des personnalités de Paris Match, il est même numéro 2, juste derrière Alain Juppé. Comme si son retrait lui donnait un poids politique supplémentaire. Un statut qu’il va mettre à disposition de sa formation politique, qu’il va continuer d’accompagner à distance. Cela commencera donc par un message vidéo, dimanche. Mais ça ne sera pas le dernier.

Par Caroline Roux et Benjamin Bonneau

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Laurent HENART, Candidat à la Présidence du Parti Radical

C’est avec un grand plaisir que je vous annonce la candidature de Laurent HENART à la Présidence du Parti Radical.

Homme profondément attaché aux valeurs du radicalisme, il a su, par son travail exemplaire en qualité de Secrétaire général, porter le Parti Radical au-devant de la scène politique.

Nul autre, hormis bien sur Jean-Louis BORLOO – l’homme charismatique qui a redynamisé le Parti, n’a la capacité à assurer la continuité et le développement du Parti Radical.

Il a gravit toutes les marches, il connait tous les acteurs, tous les dossiers, il est le seul à garantir la pérennité de notre grande et belle maison.

C’est donc avec une immense joie que j’adhère à son comité de soutien. Je vous invite, si vous souhaitez que le Parti Radical garde toute son identité, à m’accompagner dans cette démarche.

Bien à vous, amitiés radicales,
Richard de LEMENY-MAKEDONE

PS : Vous trouverez, ci dessous, sa déclaration de candidature. Retrouvez Laurent sur son site www.laurenthenart.com.

Candidature de Laurent HENART à la Présidence du Parti Radical
Le 23 avril 2014

Chers amis radicaux,

Au moment où j’écris, j’ai évidemment une pensée affectueuse pour Jean-Louis Borloo auquel je veux exprimer notre plus profonde gratitude. Durant ces années, j’ai eu le privilège, en qualité de Secrétaire général, de l’accompagner fidèlement et de servir notre famille à toutes les étapes de son histoire récente.

Comme beaucoup de radicaux me l’ont demandé, et parce que c’est le sens de mon engagement, j’ai décidé de présenter ma candidature à la présidence de notre parti. Militant radical depuis l’âge de 20 ans, je n’ai eu de cesse de défendre nos valeurs dans le cadre des fonctions que j’ai exercées, qu’il s’agisse de député de la Meurthe-et-Moselle durant dix ans, de secrétaire d’Etat auprès de Jean-Louis Borloo pour la mise en oeuvre du plan de cohésion sociale et comme maire de Nancy.

Dans un débat public dominé par l’immédiateté, les fidélités successives et les « commentaires de commentaires », le Parti Radical doit continuer à être ce lieu de réflexion, capable de faire naître le consensus. Plus qu’une famille politique, le Parti Radical est une philosophie dont l’influence intellectuelle s’exerce au-delà des clivages. Durant vingt ans, j’ai pu mesurer, au Parlement comme sur le terrain, combien cette tradition était notre force dans un paysage politique marqué par l’inconstance voire l’inconsistance.

Cette attitude profondément républicaine nous a conduit à adopter, dès 2012, un positionnement original : « l’opposition constructive ». Face à une gauche sans cap et sans repère, les Français attendent plus que des invectives qui alimentent le populisme et découragent les électeurs. Nous, radicaux, avons su rester fermes sur les principes, sans jamais refuser le dialogue lorsque l’intérêt de la France était en jeu.

C’est ce Parti Radical que j’aime, que je veux défendre, et que je veux faire entendre dans le paysage politique. Maire de Nancy, plus grande mairie radicale de France, je me suis engagé auprès de mes électeurs à ne briguer aucun autre mandat pour être disponible et conserver ma liberté de parole.

Aujourd’hui, devant vous, je m’engage également à n’exercer aucune autre fonction politique : je serai un président totalement et exclusivement radical. Si je suis élu, je démissionnerai de mon poste de secrétaire général de l’U.D.I et n’exercerai aucune fonction exécutive dans cette formation.

Maire libre et comblé, je n’ai rien à négocier, ni à demander. Cette indépendance, je souhaite la mettre au service des radicaux et de leurs revendications, notamment dans le cadre de nos relations avec l’U.D.I. Mon premier acte sera de demander une réforme de ses statuts pour clarifier, à la suite du retrait de Jean-Louis Borloo, ses relations avec le Parti Radical, dans les domaines des investitures, de la composition de ses instances et de la répartition du financement public.

Parce que je m’inscris dans une démarche profondément collective, je souhaite être un président « chef d’équipe », facilitateur et animateur, permettant à chacune et à chacun d’entre vous de s’épanouir, d’accéder aux responsabilités et de faire entendre sa voix. Durant les prochaines semaines, je constituerai une équipe féminisée, disponible, mariant jeunesse et expérience, à l’image du Parti Radical d’aujourd’hui.

Vous renouvelant mes plus sincères remerciements pour vos messages d’amitié et de soutien ainsi que pour votre fidélité, j’espère vous retrouver nombreux pour écrire, ensemble, une nouvelle page de l’histoire du Parti Radical.

Laurent Hénart
Maire de Nancy
Ancien Ministre
Candidat à la Présidence du Parti Radical
partiradical@henart2014.fr

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UDI * MODEM l’alternative

Nous, responsables des forces du Centre, présidents du MoDem (Mouvement démocrate) et de l’UDI (Union des Démocrates et indépendants), proposons à nos formations de se rassembler.

L’URGENCE

L’état réel de la France, économique, social, civique et moral est préoccupant. L’échec éducatif, le chômage de masse, les difficultés de notre cohésion sociale et de l’intégration en sont les signes les plus frappants.

Le désarroi et la colère gagnent une part croissante de la société française. La France est malheureusement guidée par la peur au lieu d’être guidée par l’espoir et la confiance en l’avenir.

Les Français, désabusés par les alternances, n’aperçoivent plus de solution politique au point qu’ils sont tentés par un extrémisme qui conduirait au chaos. Face à cette situation, des signes de fragilité se multiplient, au sein même de certains courants républicains.

Il y a urgence. Cette urgence appelle une réaction civique.

Nous prenons nos responsabilités. Nous décidons de nous rassembler pour créer une force dont la mission sera de faire face à cette crise. C’est la condition pour que notre pays retrouve un cap, une espérance et des perspectives, et que nous soyons les acteurs centraux de la reconstruction intellectuelle et politique dont la France a besoin.

NOTRE IDENTITÉ

Nos idées nous unissent. Nos valeurs n’ont jamais cessé d’être les mêmes, nos convictions aussi, même si nous avons été séparés par la bipolarisation de la vie électorale, que nous jugeons excessive et que nous voulons réduire par un changement des institutions. Pendant cette période, chacun de nos mouvements a eu son histoire et son chemin qui mérite notre respect. Aujourd’hui, la gravité de la situation nous oblige au rassemblement.

Nous sommes des humanistes. Nous croyons que la satisfaction des besoins matériels et l’épanouissement moral, culturel, philosophique et spirituel des femmes et des hommes est le but de l’organisation de la société.

Nous sommes Républicains et Démocrates. L’humanisme en politique se nomme République. La République n’est pas seulement une forme de gouvernement, elle est un corps de valeurs. Ces valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, nous avons pour mission de les faire vivre chez nous et de les proposer au monde. Il n’y a pas de République sans Démocratie. Nous croyons que le développement de la conscience et de la responsabilité des citoyens est le fondement du contrat civique.

Nous sommes des réformistes, conscients que le progrès de la société est davantage affaire d’efforts continus et progressifs que de ruptures brutales. Nous n’avons pas peur de l’avenir, que nous considérons porteur de chances multiples pour notre pays.

Nous sommes des Européens. L’Union européenne est la seule voie disponible pour que la France ait accès, en la partageant au sein de l’Union, à une réelle souveraineté dans certains domaines qui dépassent le cadre national. L’Union doit désormais fixer les priorités de son action dans des domaines stratégiques essentiels : l’emploi et la compétitivité des entreprises, l’Europe sociale par une convergence vers le haut, la régulation financière et la lutte contre les paradis fiscaux, les grandes infrastructures européennes, les grands enjeux climatiques et environnementaux, les nouveaux espaces de souveraineté du 21ème siècle, comme le numérique et le cyberespace, ainsi que la défense civile et militaire des populations. Elle doit se réformer pour être plus efficace, compréhensible et accessible aux citoyens, donc plus démocratique.

Nous sommes les porteurs de l’exigence de développement durable. Nos objectifs sont la protection de la biodiversité, la croissance verte, la défense ainsi que la valorisation de la mer et des océans, la transition énergétique et un grand programme Justice-Energie Afrique-Europe.

Les drames nés des déplacements de population appellent une politique nationale et européenne. L’effort de maîtrise des flux migratoires est nécessaire. Mais aucune solution dans le long terme ne pourra être mise en place sans un programme de co-développement avec les pays vulnérables.

Nous prenons en charge le long terme. En matière de finances publiques, comme dans l’organisation de la société, nous croyons que nous devons être non seulement soucieux du présent, mais aussi les garants des générations à venir. Le premier devoir à l’égard de ces générations est l’éducation. Aujourd’hui, ce devoir n’est pas rempli et il exigera, pour l’être, une mobilisation non seulement de la communauté éducative, mais de la nation tout entière.

Nous croyons à l’économie de liberté et au contrat social. La créativité des hommes est plus fructueuse, dans la plupart des domaines, quand elle est fondée sur la liberté plutôt que sur le dirigisme. Mais nous affirmons que le progrès économique est vain s’il n’entraîne pas le progrès social. Nous refusons de laisser des concitoyens sur le bord de la route. Nous sommes conscients que la richesse d’un pays réside dans ses ressources humaines.

Nous croyons à l’autonomie de la société, à la légitimité des corps intermédiaires, à la vitalité des cultures régionales et la pleine capacité reconnue aux entreprises et aux familles, associations et syndicats.

Nous défendons l’autonomie des collectivités locales, qui sont, y compris dans les plus petites communes, un extraordinaire réservoir d’engagement au service des citoyens. Nous savons qu’il est temps de mettre un terme à l’empilement et à la confusion des missions des différents acteurs publics, source de coûts et d’inefficacité.

NOS BUTS

Nous nous regroupons pour renouveler la vie politique de notre pays. La France a besoin d’une vision nouvelle, d’un renouvellement intellectuel qui dépasse les idéologies usées, et les controverses systématiques. Nous croyons qu’ensemble, en raison de nos expériences et de nos parcours, nous pouvons porter ce renouveau.

Nous condamnons la politique suivie par la majorité actuelle et le gouvernement, qui accumulent les échecs parce qu’ils demeurent prisonniers d’une vision du monde dépassée, refusant les réformes en profondeur, et sont donc condamnés à la fuite en avant, notamment dans le domaine de la fiscalité.

Nous sommes dans l’opposition mais celle-ci sera constructive, déterminée et non manichéenne.

Nous nous engageons ensemble pour protéger notre pays de toute tentation ou de toute dérive en direction des extrêmes.

Nous revendiquons notre liberté, mais nous ne changerons pas la France seuls. L’alliance avec le PS et les appareils de la coalition au pouvoir est impossible. En ce qu’elle respecte les valeurs humanistes, la droite républicaine est naturellement notre partenaire politique. Pour autant nous considérons que le pays a besoin d’une large majorité réformiste, allant non seulement de la droite républicaine au Centre mais jusqu’aux sensibilités écologistes et sociales-démocrates. Dans cette majorité à construire, la volonté d’émancipation, de respect des personnes, et de solidarité effective a toute sa place.

Notre rassemblement s’adresse aux Français de toute sensibilité, du Centre bien sûr, de droite républicaine et aussi de sensibilité sociale et même de gauche déçus par la fermeture et l’impuissance de la majorité au pouvoir.

NOTRE ORGANISATION

Notre organisation sera coopérative. Nous sommes persuadés qu’il existe une forme politique nouvelle à inventer, qui respecte et fédère des sensibilités différentes, les fasse travailler efficacement ensemble, et s’ouvre à de puissants réseaux de volontaires et de sympathisants actifs.

Nous nous présenterons ensemble à toutes les élections nationales, régionales et européennes.

Les élections locales sont très importantes pour notre famille politique. Elles obéissent à une logique de territoire, tout en s’inscrivant dans une cohérence nationale. Nous en tiendrons compte en examinant ensemble la situation ville par ville.

Nous délibérerons ensemble des grands choix politiques et de notre projet. Nous nous rassemblons pour que les Français se voient proposer une alternative et pas seulement une alternance. Notre candidate ou notre candidat à l’élection présidentielle sera désigné(e) en commun par une procédure démocratique.

L’organe de coordination politique sera composé du comité exécutif de l’UDI et de l’équipe dirigeante du MoDem. Tous les parlementaires nationaux et européens du Modem et de l’Udi en seront membres. Un bureau exécutif restreint sera désigné d’un commun accord.

Nous agirons ensemble sous la dénomination :

UDI * MODEM
l’alternative

Paris, le 5 novembre 2013

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L’UDI de Borloo, plébiscitée dans un sondage, lance lundi sa première campagne d’adhésion

L’Union des démocrates et indépendants (UDI), le nouveau parti de Jean-Louis Borloo, plébiscité par les Français dans un sondage qui le place en tête des partis de droite en termes de bonnes opinions, va lancer lundi sa première campagne d’adhésion.

44% des Français interrogés dans un sondage Ifop publié par le Journal du Dimanche disent avoir une bonne opinion de l’UDI, contre 42% pour l’UMP, 28% pour le FN et 20% pour Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan.

« Ce sondage est le premier signe fort de l’opinion car l’assemblée constituante de l’UDI a eu lieu il y a seulement trois semaines. C’est le signe que notre positionnement politique clair et modéré au centre droit répond à une large attente des électeurs. C’est aussi l’expression nette que les Français ne croient plus au modèle du parti unique d’opposition pour les représenter », se félicite dans un communiqué Yves Jégo, vice-président de l’UDI.

« Ce résultat encourageant est la preuve aussi que nous répondons à une attente des Français », abondent dans un autre communiqué Maurice Leroy et Philippe Vigier, porte-paroles de l’UDI et Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI à l’Assemblée nationale.

« Il s’est passé quelque chose dans la vie politique française, il y a quelques semaines, les Français nous répondent favorablement. A nous de leur montrer chaque jour que nous serons demain un parti de gouvernement », ajoutent-ils.

« Afin de répondre sans tarder à cette attente populaire, l’UDI, qui aspire à être un parti de masse, va lancer dès ce lundi sa première campagne d’adhésion avec notamment l’édition d’un tract à 500.000 exemplaires qui sera également largement diffusé sur les réseaux sociaux », a annoncé Yves Jégo.

Dans ce tract, l’UDI évoque ses priorités en faveur de l’Europe, sa volonté de « réconcilier l’entrepreneur et le travailleur », de « protéger l’environnement » et de faire « du mérite et du respect » les deux piliers de la République.

Jean-Louis Borloo y réaffirme sa volonté de construire « une force centrale (…) prête à gouverner ». Il constate l’échec de l’UMP comme parti unique, proclame sa volonté d’indépendance ainsi que son désir d’incarner des valeurs « d’ouverture et de modération ».

Parallèlement à cette campagne d’adhésions, Jean-Louis Borloo et les parlementaires du parti vont poursuivre un tour de France des régions pour installer les équipes locales du nouveau parti.

Source : AFP

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Jean-Louis Borloo : « L’UDI attend la mise en place de toute urgence d’un plan massif et cohérent pour l’emploi »

Après les déclarations de François Hollande sur les chiffres du chômage, Jean-Louis Borloo, Président de l’UDI attend la mise en place de toute urgence d’un plan massif et cohérent pour l’emploi.

  • « En 2005, Jacques Chirac, confronté au passage à un taux de chômage de 10% soit 3 millions de chômeurs, avait exigé un plan massif et une obligation de résultats avec un passage à un taux de chômage de moins de 8% (soit de 3 à 1,9 million de chômeurs).

Pour y parvenir, il même décidé la modification de l’architecture gouvernementale. 
J’ai eu l’honneur de cette mission.

Ce  plan massif intégrait :

  • une amélioration de l’accueil et du suivi pour les chômeurs ;
  • une amélioration de la relation offre –  demande  d’emploi ;
  • la création des maisons de l’emploi mobilisant tous les acteurs, les Chambres des métiers, les Chambres de Commerce et d’Industrie, les acteurs de la formation professionnelle, les Régions, les Agglomérations, l’Etat …
  • le lancement d’un nouveau modèle économique, les Services à la personne (400 000 emplois) ;
  • la relance du logement et du secteur du bâtiment (200 000 emplois) ;
  • le développement de l’apprentissage (plus 100 000) ;
  • et le développement des grandes filières industrielles.

 Au bout de 6 mois, le chômage reculait et au bout de 30 mois, nos objectifs étaient atteints.

 Aujourd’hui, à l’annonce des chiffres du chômage, le Gouvernement se contente de commenter ce qu’il considère comme une fatalité ou un héritage.

 L’UDI attend la mise en place de toute urgence d’un plan massif et cohérent pour l’emploi.»

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La naissance d’une nouvelle force politique

Nous avons le plaisir de vous annoncer aujourd’hui le lancement de la création d’une nouvelle grande force progressiste et modérée, l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui a vocation à rassembler les radicaux, centristes, républicains et indépendants ainsi que tous ceux qui ne se reconnaissent ni dans la politique suivie par le gouvernement, ni dans les idées défendues par l’UMP.

 Le lancement de l’UDI à l’occasion des journées parlementaires des groupes radicaux et centristes de l’Assemblée nationale et du Sénat est une nouvelle étape vers la recomposition du paysage politique français, étape issue d’un long processus, auquel chacune et chacun d’entre vous a participé.

 Du choix d’une ligne politique forte et sans ambigüité sur laquelle nous avons sollicité vos suffrages en 2009 : « l’indépendance loyale du Parti Radical », c’est-à-dire la conquête de notre indépendance dans le respect de nos alliances traditionnelles et de la parole donnée, à la concrétisation par le vote massif des militants lors de notre Congrès en 2011 en faveur de l’indépendance du Parti Radical, nous sommes ensuite parvenus à réorganiser notre groupe au Sénat et à créer un groupe centriste élargi à l’Assemblée Nationale.

Désormais, le Parti Radical et ses alliés représentent la troisième force parlementaire du pays. Une force capable d’infléchir la ligne suivie par le gouvernement et d’incarner, aux yeux des Français, une opposition ferme, juste et responsable.

 En parallèle, grâce à l’engagement de nos candidats aux élections législatives et à votre action sur le terrain, le Parti Radical dispose d’un financement public garanti, régulier et stable pour les cinq prochaines années. Ce combat, que vous avez mené dans des conditions difficiles, a été essentiel, voire vital, pour la pérennité de notre famille.

 Tirant les conséquences du positionnement politique de l’UMP ainsi que du résultat des élections présidentielles et législatives, nous avons appelé à la constitution d’une force politique centrale, opposée au Parti socialiste mais différente de l’UMP, ayant pour vocation de réunir les familles qui partagent nos valeurs républicaines, sociales, européennes et écologiques.

 Il y a urgence ! Aucune d’entre elles n’est capable de reconquérir seule, les collectivités et les territoires perdus depuis 2004. De surcroît, dans un contexte marqué par un durcissement idéologique à droite comme à gauche, par un certain désarroi face à la crise et par l’absence de solution, la famille humaniste doit se rassembler pour défendre des valeurs partagées par des millions de Français : la laïcité, la construction européenne, la solidarité entre les territoires, l’école et la formation professionnelle.

 Depuis l’été, nous travaillons dans cette direction avec l’aide de votre équipe nationale. Pour notre famille, il s’agit d’une responsabilité historique. Nous n’avons pas le droit d’échouer. Encore moins celui de décevoir.

 La construction de cette nouvelle force politique fédératrice, l’UDI, est un processus long. Il ne peut réussir que s’il s’appuie sur un socle puissant et organisé, disposant, comme le Parti Radical, d’une identité forte, d’une réelle unité et d’un réseau d’élus capables de préparer l’alternance au niveau local. Comme l’a rappelé, avec raison, le Comité exécutif du 11 septembre, plus le Parti Radical sera fort, plus il sera en mesure d’assumer la construction d’une force modérée et moderne.

 Alors que nous venons d’aborder une première étape, qui conduira à l’organisation prochaine d’une convention nationale constitutive de cette fédération, le Parti Radical a besoin d’unité, de cohérence et de stabilité.

 Notre mission prioritaire sera de renforcer notre Parti et d’achever la construction d’un centre-droit puissant, opérationnel pour les municipales de 2014 et capable de s’imposer dans la vie politique française.

 Vous remerciant, très sincèrement, de la confiance que vous nous avez toujours témoignée dans les bons comme dans les moments plus difficiles, nous comptons, une nouvelle fois sur vous, à un moment crucial de l’histoire de notre famille.

 Bien amicalement,

Laurent HÉNART

Secrétaire général

  Jean-Louis BORLOO

Président

 
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