AFP 062010 DEC 07
Les députés du Parti radical (associé à l’UMP) entendent être "plus visibles" au sein de la majorité sans pour autant remettre en question leur appartenance au groupe UMP à l’Assemblée, a déclaré jeudi à l’AFP Laurent Hénart, secrétaire général des Radicaux valoisiens. "Nous allons nous regrouper tous les 15 jours en réunion de coordination pour discuter des sujets de fond", a indiqué le député de Meurthe-et-Moselle. Le Parti radical compte 17 députés: M. Hénart, Jean-Louis Bernard, Renaud Dutreil, Alain Ferry, Jean Grenet, Françoise Hostalier, Robert Lecou, Jean Leonetti, François Loos, Alain Marc, Frédéric Reiss, Franck Reynier, François Scellier, André Wojciechowski et Michel Zumkeller, qui viennent d’être rejoints par Pierre Morel à l’Huissier et Alfred Almont. Un groupe parlementaire requiert 20 membres pour pouvoir se constituer de manière autonome. Cette perspective n’est pas à l’ordre du jour, assure M. Hénart, en rappelant que les Radicaux valoisiens avaient "un accord de législature" avec l’UMP. "Il n’y a pas de crise avec le groupe UMP et rien ne justifierait aujourd’hui qu’on revienne sur ce contrat", a-t-il ajouté. "Nous voulons juste être plus visibles au sein de la majorité. Nicolas Sarkozy lui-même a dit que la majorité ne peut se résumer à l’UMP", a-t-il poursuivi. "Il y a un groupe UMP, il est uni et restera uni. Il n’est pas question qu’il y ait une autonomie de nos députés", a déclaré pour sa part M. Leonetti, député radical et vice-président du groupe UMP. A l’UMP, certains soupçonnent toutefois les Radicaux valoisiens, sous la houlette de leur nouveau président Jean-Louis Borloo , numéro deux du gouvernement, de s’engager dans une stratégie d’autonomie.
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