MARSEILLE (AFP) – Deux ténors du Parti radical, son président actuel Jean-Louis Borloo et l’ancien, André Rossinot, ont appelé dimanche les militants et élus valoisiens réunis à Marseille à "s’intégrer dans un monde et un rythme nouveaux".
"Nous entrons dans un monde nouveau qu’il est difficile de bâtir, et ce parti révolutionnaire qu’est le Parti radical a toute sa place dans cette révolution", a lancé le ministre de l’Ecologie à la tribune du Palais des Congrès de la cité phocéenne, en clôturant les "Ateliers des Radicaux".
"J’ai envie de dire au président de la République: oui, nous allons ensemble dessiner ce monde nouveau", a poursuivi le numéro deux du gouvernement.
"Tout ceci peut paraître poétique, irréel, mais nos prédécesseurs (radicaux), quand ils ont dit qu’il fallait un instituteur dans chaque village ou quand ils ont inventé l’impôt sur le revenu, c’était complètement irréel", a ajouté le numéro deux du gouvernement.
"Nous devons changer nos lunettes" pour voir "ce monde qui change à une telle vitesse, nos formations doivent changer", a-t-il dit, faisant écho au secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, qui avait auparavant lancé des appels depuis la tribune pour "passer à la vitesse supérieure".
"Nous allons rédiger (dans les prochains mois) notre nouveau pacte républicain, le pacte radical et écologiste, il est presque prêt et c’est ça notre véritable apport à la République française", a déclaré le président du Parti radical. Et de conclure: "j’ai besoin de vous!".
Son prédecesseur, le maire de Nancy André Rossinot, s’est fait lui aussi le chantre de la modernité: "le rythme a changé, il faut s’intégrer". "Il ne faut plus seulement une carte de visite historique du Parti radical, mais plus de présence pour faire avec l’UMP un pacte gagnant gagnant".
Et, renvoyant au rendez-vous du congrès qui renouvellera cet automne les instances dirigeantes du Parti radical, il a lancé: "en novembre, je veux autour de Jean-Louis des Radicaux, non pas ronchonnants mais fiers et travailleurs!"
Source : Profession politique et AFP