Borloo délivre son message aux centristes : « visez haut, tapez haut »

Le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, président du parti radical et membre de l’UMP, est venu dire mercredi aux centristes "visez haut, tapez haut" dans leur réflexion politique et à ne pas se contenter de chercher à reconstruire "une boutique du vingtième siècle".

Le président du parti radical s’est exprimé en marge des premières rencontres des états-généraux des centristes de l’UMP organisé notamment par le ministre de la Jeunesse Marc-Philippe Daubresse.
"On a voulu inviter tous nos amis qui sont des différentes chapelles pour essayer de faire une grande cathédrale. Tous ceux qui ont exprimé de la pensée humaniste doivent se rassembler, confronter leurs propositions et ensemble peser pour que ces idées-là soient au centre du projet du futur", a expliqué le secrétaire général adjoint de l’UMP.

Dans ce but, les parlementaires centristes de l’UMP ont engagé ce mercredi un processus de rencontre thématiques qui doit aboutir à une plateforme de propositions lors d’états généraux centristes.

"Je suis venu leur dire : Visez haut, tapez haut", a expliqué à l’AFP Jean-Louis Borloo a l’issue de débats auxquels participaient différentes personnalité centristes dont Pierre Méhaignerie (député UMP), Jean Arthuis (Alliance centriste), et Charles de Courson (député Nouveau centre).

"Si vous avez besoin d’un coup de main, je suis prêt, mais pas pour reconstruire des boutiques du vingtième siècle, cela ne me passionne pas. Ou on a du souffle et cela a un sens ou on est dans l’agrégat de structures, de petits systèmes, sans vision particulière et ce n’est pas pour moi", a expliqué le ministre de l’Ecologie.

Jean-Louis Borloo est souvent présenté dans le microcosme politique comme le seul capable de ramener dans le camp présidentiel l’électorat centriste qui s’était porté sur François Bayrou en 2007.

"Il faudra aller vers une maison commune. On voit bien que la réflexion politique de cette famille humaniste et tolérante, manque", a-t-il expliqué.

"Il faudra qu’il y ait un leadership car il n’y a pas de système sans leadership". Mais "2012, c’est seulement une étape dans le processus", a-t-il expliqué.

Interrogé sur son implication personnelle, le ministre a lancé : "pourquoi pas, on verra. A condition qu’on ne triche pas".

Mais, "ne mettons pas la mécanique avant le rêve. On pense conformiste, il est temps de faire une douce insurrection républicaine", a-t-il conclu.

Source : AFP

Cette entrée a été postée dans Politique. Mettre en favoris le permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*