Copé promet un « partage » des responsabilités entre « toutes les sensibilités »

Jean-François Copé a promis mercredi à l’issue du bureau politique hebdomadaire de l’UMP qu’il y aurait désormais « un partage » des responsabilités entre « toutes les sensibilités » (gaullistes centristes et libérales) du mouvement dont il vient de prendre les commandes.

Les « querelles des derniers jours », entre ex-RPR d’un côté et centristes et libéraux de l’autre, « montrent que si on veut faire l’union sacrée (pour 2012) il est absolument indispensable que les sensibilités puissent non seulement s’exprimer mais ausi avoir des fonctions de direction » dans le parti, a-t-il expliqué devant la presse à l’issue de la réunion.

« Sur l’ensemble des fonctions vitales de l’UMP, il y aura donc un partage des tâches et une co-production entre les différentes sensibilités », a souligné l’ex-patron des députés UMP, qui a délocalisé le point-presse hebdomadaire de l’UMP à l’Assemblée nationale.

Il a rappelé que le « trio » pluraliste qu’il formait désormais à la tête du parti avec ses deux adjoints, le centriste Marc-Philippe Daubresse et le libéral Hervé Novelli, illustrait l’idée d' »union sacrée ».

Ce « partage des reponsabilités » entre les différents courants de l’UMP, a ajouté M. Copé, « sera quelque chose que nous déploierons aussi au conseil national », autre instance de l’UMP constituée de quelque 1.300 élus.

Ce conseil national, a-t-il noté au passage, qui était « jusqu’ici une grand-messe réunie deux ou trois fois par an et réduite à des discours », est désormais appelée à devenir « un vrai parlement avec des commissions thématiques à l’image de ce qui se fait à l’Assemblée nationale ».

 Au même moment le Parti radical, associé à l’UMP et présidé par Jean-Louis Borloo, réunissait son bureau national à l’Assemblée pour évoquer la question du maintien de l’ex-ministre de l’Ecologie à la vice-présidence de l’UMP qu’il occupe depuis janvier 2009 en tant que patron d’un parti co-fondateur de l’UMP.

Dans les couloirs de l’Assemblée, un proche de M. Borloo et un élu radical ont indiqué à l’AFP que l’ex-muméro 2 du gouvernement devrait très vraisemblablement quitter sa fonction de vice-président de l’UMP tout en restant membre du groupe UMP à l’Assemblée une fois qu’il sera redevenu député, dans trois semaines.

rhl/rh/fm

AFP 24  NOV 10

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