Nous sommes aujourd’hui à un tournant dans la structure politique de ce qu’est la majorité présidentielle.

Pourquoi ?
Ce qui a été fait en 2002 avec la création de l’UMP, a malheureusement abouti à resserrer, à refermer sur elle-même la Droite, en empêchant sa diversité et donc ses liens, sa représentation de l’ensemble de la société française.
Or, un parti politique qui n’a pas pour objectif de représenter l’ensemble du corps social, se condamne à une forme de marginalisation.
C’est la notion même de rassemblement qui est en cause.
Les valeurs du Parti Radical sont considérées aujourd’hui comme étant au centre de l’échiquier politique.
On retrouve dans ces valeurs tout ce qui définit, constitue et fonde la République.

Quelles sont donc ces valeurs ?

La première, c’est l’Humanisme. Toute action politique, culturelle, scientifique doit tendre vers l’universalisme en insistant sur ce qui rapproche les hommes et sur ce qui fonde leur communauté de destin.
C’est la conviction que l’Homme dans sa diversité est unique.

La deuxième, c’est l’égalité des chances. C’est elle qui, avec l’éducation, permet de lutter contre les inégalités de naissance et d’origine.

La troisième, c’est la laïcité. Liberté de croire et de ne pas croire. Pour nous, c’est un principe absolu qui est gage de tolérance, d’égalité et de respect de la diversité.

La quatrième, c’est la décentralisation qui permet de concilier proximité, humanité et transparence.

La cinquième, c’est l’Europe qui crée une grande solidarité régionale et qui permet de défendre les valeurs humanistes et universalistes face à une mondialisation débridée.

Tout ceci, bien sûr, au service d’une solidarité qui doit jouer au profit des plus fragiles. Solidarité qui se retrouve dans les politiques les plus actuelles que sont la politique de cohésion sociale et la politique de développement durable.

Les Français pour moi, dans leur grande majorité, ne se reconnaissent pas dans une société de droite ou de gauche mais souhaitent une société d’équilibre, une société d’équité, une société fondée sur la justice sociale.

Et c’est par cet équilibre, par cette équité, par cette justice sociale, qu’en encadrant le capitalisme, nous sauverons l’économie de marché et que nous permettrons une évolution de la société dans son ensemble.

Serge Lepeltier
Ancien Ministre
Maire de Bourges
Conseiller Régional

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