Jean-Louis Borloo se dit convaincu de pouvoir « gagner » en 2012

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, s’est dit lundi convaincu de pouvoir « gagner » en 2012, expliquant qu’il avançait « sereinement, insensible aux pressions » et conformément au calendrier qu’il s’est fixé pour se prononcer sur sa candidature.

« Ma conviction, c’est que je peux gagner. Je ne joue pas aux matamores (…), je pense que c’est de notre nouvelle formation politique, modérée, d’équilibre, dont nous avons besoin en 2012 pour la France. Il ne s’agit pas de faire une candidature de complément », explique l’ancien ministre de l’Ecologie dans un entretien au quotidien Métro.

Jean-Louis Borloo participe avec Hervé Morin (Nouveau Centre), Jean-Marie Bockel (Gauche moderne) et Hervé de Charette (Convention démocrate) à une confédération des centres qui entend présenter un candidat en 2012.

« Nous apportons une vision, des méthodes, des équipes. Entre l’UMP qui s’est droitisée et le PS allié au Front de gauche, nous allons apporter une vraie bouffée d’oxygène à la vie politique française », fait-il valoir.

Quant à l’annonce de sa candidature, le patron des radicaux dit vouloir s’en tenir au calendrier qu’il s’est fixé (annonce entre l’été et l’automne, ndlr).

« Réunir les familles du centre (les républicains sociaux, les démocrates chrétiens, l’ensemble des progressistes…) et bâtir notre projet, ça demande du temps », explique-t-il, en réfutant l’idée qu’il ne serait « pas habité par l’envie d’être candidat ». 

« Je ne suis pas né en y pensant, c’est vrai. Mais réfléchir, ce n’est pas hésiter, c’est respecter les Français et je suis déterminé. J’avance donc sereinement, insensible aux pressions », dit-il.

Interrogé sur l’idée d’une primaire au centre défendue par certains amis d’Hervé Morin, Jean-Louis Borloo estime que l’ancien ministre de la Défense « a ouvert la porte à cette idée sans vraiment l’ouvrir, en rapportant les propos de certains de ses amis, et l’a aussitôt refermée, en redisant que c’était une bêtise ».

« On n’aura aucun problème pour s’entendre », assure-t-il. « De toute façon, les Français se fichent de ces questions. Tout ça n’a aucun sens par rapport aux enjeux ».

Source : AFP

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