Borloo pose ses conditions à l’ouverture de négociations avec la majorité.

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a présenté samedi à Paris les 111 propositions qui vont servir de « feuille de route » à son parti jusqu’aux élections législatives de juin et conditionner l’éventuelle négociation d’un accord avec l’UMP.

Le Parti radical a investi samedi 111 candidats, dont 38 femmes, pour les élections législatives, dont l’ex-secrétaire d’Etat Rama Yade dans les Hauts-de-Seine et l’ex-porte-Parole de l’UMP, Dominique Paillé, dans la circonscription du Benelux des Français de l’étranger.

M. Borloo, qui a renoncé à concourir à l’élection présidentielle, a également profité de la convention nationale que sa formation tenait samedi dans un hôtel parisien pour poser ses conditions avant de discuter avec l’UMP.

« Si la coalition se fait dans l’esprit -quoi qu’il arrive, on est ensemble-, ce n’est pas une coalition », a prévenu l’ancien ministre, devant environ 200 militants et cardes du Parti radical, dont Laurent Hénart, Jean-Paul Alduy, Yves Jégo ou Didier Bariani.

Parmi les « points non-négociables » avant d’entamer les discussions, M. Borloo a fixé notamment l’interdiction « immédiate » des activités spéculatives pour le compte propre des banques, l’instauration d’une taxe sur les transactions financières plus élevée que celle prévue par le gouvernement ou encore la fin de l’exonération totale des plues-values de cession de holdings.

« On est dans la période préférée des Français, celle des élections, mais elle n’est pas propice à prendre des décisions », a fait valoir M. Borloo. Mais « il faut des mesures préalables avant toute discussion, sinon nous considèrerons qu’il n’y a pas d’accord républicain possible », a-t-il mis en garde, sans jamais citer Nicolas Sarkozy.

AFP 4 février 2012

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