Gaz : « inconcevable » de faire payer particuliers et entreprises

Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a estimé « inconcevable de faire payer la facture aux particuliers et aux entreprises », après l’annulation mardi par le Conseil d’Etat du gel des prix du gaz décidé par le précédent gouvernement.

« L’Etat détient 36% de GDF Suez. Il est donc surprenant que ce groupe ait pu saisir le Conseil d’Etat pour aller à l’encontre de son principal actionnaire », dit l’ancien ministre de l’Ecologie dans un communiqué.
M. Borloo, qui préside le groupe UDI (Union des Démocrates et Indépendants) à l’Assemblée nationale, invite « les responsables de l’Etat, membres du Conseil d’administration (de l’opérateur GDF), à clarifier au plus vite cette situation ».

Il est, selon lui, « inconcevable de faire payer la facture aux particuliers et aux entreprises, alors que 3,8 millions de ménages sont actuellement en situation de précarité énergétique ».
Le député du Nord souligne par ailleurs « qu’il a été convenu, sur le principe, il y a près de trois ans, de changer la formule de fixation du tarif réglementé du gaz pour en finir avec l’indexation de son prix sur celui du pétrole ».

Le Conseil d’Etat a donné raison à GDF Suez en annulant l’arrêté de septembre 2011 qui avait gelé les tarifs du gaz, et impose au gouvernement de réviser rétroactivement les tarifs appliqués du 1er octobre 2011 au 1er janvier 2012.

Afp 10 juillet 2012

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Discours prononcé par Jean-Louis BORLOO à l’Assemblée Nationale, le 3 juillet 2012

«Nous sommes l’opposition»

Nouveau chef de file des députés centristes, Jean-Louis Borloo veut s’affirmer comme le premier opposant à Jean-Marc Ayrault.

Il se rêve en opposant numéro un. Dès mardi, Jean-Louis Borloo a saisi les vingt minutes accordées au président du groupe centriste à l’Assemblée pour interpeller Jean-Marc Ayrault. Un avant-goût du rôle qu’il veut jouer sur les bancs de l’Assemblée mais aussi en dehors, où il aspire à reformer la famille centriste pour concurrencer l’UMP.

La gauche propose-t-elle la rigueur aux Français ?
La question ne se pose pas ainsi. Il y a une urgence, réduire massivement les dépenses de l’Etat. Le gouvernement ne joue que sur la hausse des recettes, et donc la hausse des impôts des ménages.

Mais le gouvernement dit soutenir le pouvoir d’achat en abrogeant la TVA sociale ?
Le gouvernement accentue juste la pression fiscale sur les entreprises, réduit leur compétitivité et leur capacité d’augmenter les salaires. Notre compétitivité, ce sont nos talents. Attention à ce que la France n’apparaisse pas comme un pays qui n’aime pas l’économie. Notre pays doit être attractif aux yeux des grandes entreprises mondiales. Concernant les ménages, on ne peut pas dire que le gouvernement soutienne le pouvoir d’achat quand il supprime l’exonération des heures supplémentaires, qui rapportaient 600 euros par an aux 8 millions de salariés concernés.

Comment réduire les déficits publics sans asphyxier l’économie ?
J’observe ce que dit la Cour des comptes. Ces dernières années, les deux grands secteurs particulièrement créateurs d’emploi sont liés à des plans que j’ai lancés : les services à la personne et le Grenelle de l’environnement. On doit amplifier le mouvement et non arrêter le plan de redressement fondé sur la croissance verte que nous avions mis sur pied : il comprend le transport (canal Seine-Nord, plan ferroviaire avec les tramways en ville, la régénération du réseau ferroviaire dans les régions et cinq lignes internationales), es énergies renouvelables (l’éolien et le solaire), et les économies d’énergie dans les bâtiments.

Comment voyez-vous votre rôle à l’Assemblée ?
Comme disait Aristote, «le commencement, c’est la moitié du tout». Quand, dans les deux premiers mois, vous vous trompez d’axe, vous en payez le prix pendant cinq ans. Nous souhaitons que le gouvernement ne se trompe pas de cap. Nous sommes dans l’opposition mais nous sommes prêts à soutenir certaines réformes ponctuelles de la majorité. Il est impératif de réformer la formation professionnelle et de poursuivre le chantier de la croissance verte. Nous serons très attentifs à ce que le gouvernement le fasse.

En prenant la tête de ce groupe centriste à l’Assemblée, vous voulez recréer l’UDF ?
Il a toujours existé en France une famille de pensée modérée, plutôt décentralisatrice, républicaine et au clair sur ses alliances. Elle représente entre un quart et un tiers de l’électorat et a toujours été alliée à une droite de tradition plutôt centralisatrice et jacobine. Cette famille du centre droit, je veux la reconstruire.

Pensez-vous comme Maurice Leroy que l’élection de Jean-François Copé à la présidence de l’UMP vous ouvrirait un «boulevard» ?
Il y a une compétition dans notre famille, comme il y en a dans la famille de gauche. C’est naturel mais nous ne devons pas compter sur les divisions des autres pour faire notre bonheur. Ce qui est sûr, c’est que nous avons un espace politique devant nous, car ce sont toujours les modérés déterminés qui font avancer les sociétés.

Le centre peut redevenir autre chose qu’une force d’appoint ?
Ce sont les meilleures équipes qui gagnent. L’important est d’avoir créé une dynamique car, à regarder le début du quinquennat, j’ai l’impression que nous sommes la force d’opposition et de proposition, y compris à l’Assemblée. Le centre droit modéré que je représente doit être leader dans sa famille politique.

Pour gagner en 2017 ?
On sort d’une élection. Ce n’est pas le moment de penser à cela. Mais notre famille n’a pas vocation à se transformer uniquement en écurie présidentielle.

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Leonetti quitte la vice-président du Parti radical à la demande de Borloo

Le député Jean Leonetti, opposé à la ligne d’indépendance des radicaux vis-à-vis de l’UMP, va quitter la vice-présidence du parti à la demande de Jean-Louis Borloo, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Source : AFP

« Jean Leonetti a toute sa liberté de parole mais il ne peut s’exprimer au nom du parti en défendant des positions contraires à sa ligne politique. Par conséquent, on lui a demandé de rendre son mandat de vice-président », a indiqué à l’AFP le Parti radical, confirmant une information de Marianne.

Lors du dernier bureau politique du parti, plusieurs voix s’étaient élevées pour demander l’exclusion de Jean Leonetti à qui on reprochait notamment d’avoir soutenu lors des dernières législatives des candidats UMP contre des candidats radicaux, en particulier Manuel Aeschlimann contre la première vice-présidente du PR Rama Yade dans les Hauts-de-Seine.

Soucieux d’apaiser les tensions, Jean-Louis Borloo a coupé la poire en deux en demandant à Jean Leonetti de quitter ses fonctions de vice-président tout en acceptant qu’il reste membre du parti radical.

Formellement, Jean Leonetti a indiqué à l’AFP qu’il adresserait lundi une lettre à Jean-Louis Borloo pour entériner sa demande de suspension de ses fonctions au sein du parti « pour ne pas gêner l’expression du président, ne pas montrer qu’il existe une compétition ou une divergence au sein de l’exécutif ».

« Je n’ai jamais personnellement souhaité quitter le parti radical et Jean-Louis Borloo ne me l’a pas demandé », a-t-il confirmé en soulignant que 7 députés radicaux sur 12 ont, comme lui, choisi de rester dans le groupe UMP à l’Assemblée nationale.

Jean-Louis Borloo a pris la tête d’un nouveau groupe centriste à l’Assemblée, l’UDI, qui regroupe 29 députés dont 5 radicaux.

Au Parti radical, on souligne que la ligne de maintien du PR dans l’UMP, défendue par Jean Leonetti, n’a recueilli que 6% des voix lors du dernier congrés qui a entériné la séparation du parti de la rue de Valois avec l’ancien parti présidentiel.

« Jean-Louis (Borloo), comme moi, pensons avoir raison. Lui pense que c’est dans une alliance avec le Nouveau Centre que le PR peut mieux s’exprimer et s’autonomiser. Moi, je pense que c’est dans un nouveau contrat avec l’UMP que l’on doit trouver cette autonomie », souligne M. Leonetti qui a fondé pour cela un nouveau courant, les « Humanistes », avec Jean-Pierre Raffarin regroupant les centristes de l’UMP.

« On ne peut pas nier qu’on a avec Jean-Louis des stratégies divergentes. On est moins en concurrence qu’en complémentarité. J’assume mes choix mais je n’ai trahi personne », a-t-il conclu.

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Interview de Jean-Louis Borloo au Figaro

Borloo : «Nous allons recréer une force au centre droit»

INTERVIEW – «Après cinq défaites, il n’est pas interdit de se poser la question de l’organisation de la droite», explique l’ancien ministre.

LE FIGARO. – Quel sera le rôle du groupe UDI que vous présidez?

Jean-Louis BORLOO. – Ce groupe réunit des députés de centre droit, des indépendants, des républicains sociaux, des modérés. Cette famille de la droite sociale et du centre a toujours existé, mais elle était éclatée sur des lignes politiques différentes, parfois contraires, et dans de nombreux partis. Aujourd’hui, cette famille veut se réunir. C’est le début de la reconstruction à marche forcée d’un centre droit indispensable à notre camp.

Il y aura donc des suites à la constitution de ce groupe?

Forcément. Nos députés se sont réunis pour gagner en puissance au Parlement. Mais cela ne s’arrête pas là: ils se réunissent également pour recréer une force au centre droit, comme Valéry Giscard d’Estaing l’a fait il y a trente ans. Les grandes familles politiques, comme les grands clubs de football, ne meurent jamais!

Comment réunir un centre qui a passé dix ans à se fragmenter?

En étant clairs sur la ligne politique et les alliances. Pendant dix ans, une partie du centre droit a refusé d’avoir une alliance privilégiée avec la droite républicaine et cela a conduit à un échec politique. En l’absence de centre fort, la majorité sortante était univoque, unijambiste. La question des alliances est maintenant tranchée. À nous de constituer une opposition de reconquête, solide sur ses deux jambes.

François Bayrou a-t-il sa place dans cette famille?

C’est un problème de ligne politique, pas un problème d’individus. François Bayrou n’est pas sur la même alliance.

Qu’est-ce qui réunit les centristes?

Notre famille a pour vocation d’associer tous ceux qui sont préoccupés de l’efficacité économique, qui considèrent que l’on peut promouvoir la compétitivité et l’attractivité en étant attentifs aux préoccupations sociales. Tous ceux qui sont attachés aux territoires, à l’Europe et à une ouverture raisonnable au monde. Tous ceux qui sont convaincus que la responsabilité écologique est un levier de développement. Tous ceux qui sont très républicains – et courtoisement républicains. Un Français sur quatre se reconnaît précisément dans ces idées ; ils n’avaient plus de famille politique pour les représenter. Ça ne pouvait plus durer.

Que devient le Parti radical que vous présidez?

Il est partie prenante de cette construction. Mais tout le monde peut constater que le nouveau pôle ne peut pas avoir quatre ou cinq noms et autant de nuances. Il faut que, dans le respect des traditions de chacun, tout ceci se fédère. Sans aucun drame, comme nous avons réussi à le faire jusqu’à aujourd’hui.

Qu’est-ce qui vous distingue de l’UMP?

De quelle UMP? Il y en a tellement aujourd’hui! De l’UMP du débat sur l’identité nationale ou de celle de Nathalie Kosciusko-Morizet? L’UMP est traversée par une fracture idéologique profonde. Entre une droite modérée et une droite bonapartiste, jacobine, moins européenne. Quand j’avais lancé le plan de cohésion sociale, une partie de la droite avait rechigné. Idem avec le Grenelle de l’environnement. Mieux vaut deux familles, alliées mais en compétition, qui proposent un projet global qu’un parti unique, fracturé de l’intérieur, où c’est toujours la partie la plus à droite qui l’emporte, en faisant fuir l’électorat centriste pour le plus grand bonheur de la gauche.

Comment convaincre ceux qui prônent la réunion de la droite dans l’UMP?

Nous n’avons pas à les convaincre. La droite n’a pas perdu le Sénat, les régionales, les cantonales par hasard… Après cinq défaites électorales, il n’est pas interdit de se poser la question de l’idéologie et de l’organisation de la droite. Persévérer dans cette erreur mènera à de nouvelles défaites.

Le quinquennat se serait-il déroulé autrement avec un pôle centriste fort?

Je ne suis pas le seul à considérer que s’il y avait eu une relance sociale il y a deux ans, avec des arbitrages sur la formation et l’éducation, le sort du quinquennat aurait pu être tout autre.

Y a-t-il eu une droitisation du quinquennat et de la campagne?

Selon moi, l’erreur d’analyse remonte à 2007. Si Nicolas Sarkozy l’a emporté, c’est grâce à son extraordinaire énergie, son talent propre et quelques ruptures indispensables. Mais aussi grâce à la politique du gouvernement sortant, au fond assez centriste: maîtrise des comptes publics d’une part avec Thierry Breton, politique de cohésion sociale d’autre part que j’avais conduite. Résultat, la gauche ne parvenait pas à occuper le pôle centriste. Au lendemain de la présidentielle, certains ont cru qu’ils avaient gagné sur leur droite, sur la droite de la droite même. Cette erreur d’analyse s’est poursuivie pendant tout le quinquennat. Nicolas Sarkozy s’est posé la question du virage social à de nombreuses reprises. Lui le sentait.

Le bilan de Nicolas Sarkozy doit-il être soumis à un droit d’inventaire?

Chacun fera le sien. Personne ne pourra retirer à la famille modérée le droit de se reconstituer en famille politique.

La présidentielle de 2017 est-elle l’horizon de votre démarche?

Nous n’en sommes vraiment pas là! Notre premier défi, c’est de constituer une opposition qui sera vigilante et force d’initiative dans un contexte où le nouveau gouvernement n’a pas droit à l’erreur.

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Interview de Jean-Louis Borloo à « Nice Matin »

Jean-Louis Borloo : « L’UMP doit comprendre que le centre est indispensable » (Nice Matin)

Patron du Parti radical, ancien ministre, ex-futur candidat à la présidentielle, Jean-Louis Borloo qui s’était finalement rallié à Nicolas Sarkozy, vient de reprendre le flambeau du centre droit en se faisant élire la présidence d’un groupe parlementaire d’une vingtaine de membres, baptisé « Union des démocrates et indépendants », qu’il présente comme le clone de la défunte UDF : un compétiteur mais un allié de l’UMP…

Présiderez un groupe godillot de l’UMP ?

Pas du tout ! Nous sommes un groupe libre et autonome qui fera ses propositions. Traditionnellement, le centre est plutôt l’allié de principe de la droite républicaine, donc de l’UMP. Comme l’UDF qui, à l’époque, était à la fois le compétiteur et l’allié naturel du RPR. Le groupe de centre droit (UDI) que nous avons formé se retrouve dans la même configuration.

Quelle différence avec le MoDem ?

Le MoDem était dans un interstice sans avoir un principe d’alliance. Manifestement, cette stratégie a échoué. Aujourd’hui, il faut reprendre le flambeau et reconstruire le centre droit. C’est ce que je fais.

Christian Jacob président du groupe UMP. C’est ce que vous souhaitiez ?

Je n’ai pas d’avis. A titre personnel, Christian Jacob est quelqu’un que j’aime bien mais, pour le reste, l’UMP a plutôt à définir sa nouvelle stratégie humaine.

Regrettez-vous de ne pas avoir été candidat à la présidentielle ?

Non, le centre droit, tel qu’il était à l’automne 2011, risquait de mourir sur une candidature à la présidentielle. J’ai toujours dit que le centre droit se reconstruirait au lendemain des législatives. Certains ne m’ont pas compris à l’époque mais c’est bien ce qui se passe aujourd’hui, avec ce groupe qui rassemble radicaux, indépendants, démocrates chrétiens, bref les centristes. C’est la première étape de reconstruction du centre français. On en a besoin et l’UMP doit comprendre que le centre est indispensable, y compris à lui-même.

Qu’avez-vous pensé de Bayrou annonçant voter Hollande au second tour ? 

Honnêtement, ça ne m’a pas surpris. Dès l’instant où il n’y a pas de stratégie claire et que vous êtes dans l’émotion. La moitié du MoDem veut s’allier avec la droite, l’autre moitié avec la gauche. Au-delà de la phrase prononcée par François, le problème fondamental du MoDem est qu’il avait abandonné le fonctionnement d’un centre droit.

Est-ce que Bayrou a sa place dans votre famille centriste ?

Culturellement, le centre droit est sa famille. Il a succédé à Giscard, il a été le ministre de Balladur et de Chirac. Pour jouer la présidentielle, il a pensé qu’il fallait ne plus être dans cette alliance privilégiée. Maintenant, ça ne retire pas ma sympathie personnelle et mon estime.

Est-ce que Sarkozy reste le leader naturel de l’UMP ?

Très difficile à dire. Ça dépend de sa volonté personnelle, de son mental, de ce qu’il veut faire de sa vie, de sa passion de la politique. Mais il reste un personnage central.

Pensez-vous déjà à la présidentielle de 2017 ?

On n’en est pas là. Je pense que cette force centrale des modérés est indispensable à la vie politique française. Aujourd’hui, c’est à moi de reprendre le flambeau.

Voterez-vous certains textes proposés par le gouvernement socialiste ?

On est dans l’opposition, c’est clair, mais, sur un certain nombre de sujets ou d’actions majeures qu’engagerait la France, par exemple sur la politique européenne à l’égard de l’Espagne, en notre âme et conscience, ça ne me paraît pas exclu. La décision sera collective dans notre groupe.

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Communiqué de Jean-Louis BORLOO

Jean-Louis Borloo, Président du Parti Radical, au soir du second tour des élections législatives et après une période électorale dense pour notre pays souhaite tirer dès maintenant les premiers enseignements  :

« Les résultats de ce soir indiquent que la France a besoin d’un centre droit fort, uni pour défendre des valeurs sociales, humanistes et républicaines. La droite telle qu’elle est aujourd’hui n’est plus en mesure d’obtenir seule une majorité.

C’est la raison pour laquelle, je m’attache dès maintenant à rassembler tous ceux qui se retrouvent dans les valeurs du centre droit, de la droite humaniste et sociale, ainsi que les indépendants.Plus que jamais, nous devons porter et faire partager nos idéaux d’humanisme, de progrès et de justice sociale.

Cette nouvelle force d’équilibre, qui incarne le centre droit et la droite sociale est nécessaire, au-delà des futurs combats électoraux pour faire face aux défis que notre pays doit traverser dès aujourd’hui. »

Jean-Louis Borloo tient à saluer chaleureusement d’abord les candidats Radicaux mais aussi les centristes et indépendants qui se sont battus pour défendre les valeurs de la République, de l’humanisme, de laïcité et de solidarité.

Liste des députés élus ou réélus le 17 juin

  • Alain MARC (3ème Aveyron)
  • Franck REYNIER (2ème Drôme)
  • Claude DE GANAY (3ème Loiret)
  • Bertrand PANCHER (1ère Meuse)
  • Jean-Louis BORLOO (21ème Nord)
  • Yves JEGO (3ème Seine-et-Marne)
  • Arnaud RICHARD (7ème Yvelines)
  • Michel ZUMKELLER (2ème Territoire de Belfort)
  • Franck MARLIN (2ème Essonne)
  • François SCELLIER (6ème Val d’Oise)
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Déclaration de Jean-Louis Borloo, Président du Parti Radical

« Le Parti Radical par la voix de son Président, Jean-Louis Borloo, prend acte de la volonté du peuple français de porter à la Présidence de la République François Hollande et lui souhaite de réussir dans ses nouvelles responsabilités.

Comme auparavant dans de nombreux pays européens, les Français ont fait le choix de l’alternance, face à la brutalité de la crise.

Crise durant laquelle, en particulier en 2008, la France emmenée par Nicolas Sarkozy a joué un rôle décisif par sa capacité de réaction et son sens des initiatives et des réalités.

La réalité de cette crise nécessitait, il y a maintenant plus de deux ans, un véritable virage social de l’action gouvernementale.  Chacun sait que cela n’a pas été le cas.

C’est aussi cette leçon que la droite républicaine et le centre droit doivent retenir du score de l’élection présidentielle.

Plus que jamais, et dès ce soir, il importe désormais que tous ceux qui au sein du centre droit et de la droite républicaine incarnent cette dimension sociale et humaniste se rassemblent … Ce rassemblement est la seule voie possible pour nos familles de remporter les législatives, qui scellent plus que toute autre élection le sort de la politique de la Nation pour les cinq ans à venir.

Ce rassemblement est nécessaire et je m’y emploierai de toutes mes forces. »

Jean-Louis BORLOO

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Déclaration de Jean-Louis Borloo

« Les Français conscients de l’immense enjeu de cette élection pour leur avenir se sont largement mobilisés.  Cette forte mobilisation ainsi que le score historique du Front National nous interpellent sur la nécessité pour les Français d’avoir un cap clair pour affronter les défis de la crise que nous traversons.

Pour nous, Radicaux, aujourd’hui tout l’enjeu est de répondre aux attentes des Français : l’indispensable accompagnement des plus fragiles par la préservation de notre modèle social tout en maitrisant nos comptes publics.

Alors que la non maîtrise des comptes publics, clairement inscrite dans le programme de François Hollande, nous amènera inévitablement à l’austérité sociale, le choix doit être clair dans 15 jours : nous soutenons la France forte, portée par Nicolas Sarkozy, qui doit plus que jamais prendre en compte les enjeux sociaux et humains.

Nous en appelons à une France qui sache allier fraternité, solidarité et relance économique. 

Plus que jamais, nous en appelons à une France forte et juste. »

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Lettre de Jean-Louis Borloo

Chère Amie, Cher Ami,

Le 4 février, lors de notre dernière Convention nationale, nous avons travaillé et débattu de nos exigences, attentes et priorités pour les cinq années à venir afin de répondre à la crise et d’armer la Franceface aux défis du 21ème siècle.

Ces exigences – qui sont à la fois le fondement de notre identité, les conditions de notre engagement et notre vision de l’avenir – ont été alors transmises à nos partenaires de l’actuelle majorité et à son candidat.

Il est alors apparu, en dépit de points de désaccords, que certaines de nos priorités étaient entendues et reprises : l’engagement d’introduire une dose de proportionnelle, la création d’une taxe sur les transactions financières, la poursuite de la réforme du financement de la protection sociale, la priorité, en matière d’accès à l’emploi des jeunes, donnée au développement de l’apprentissage et de l’alternance.

Le 10 mars dernier, lors de notre 112ème  Congrès, qui fut à la hauteur des enjeux qui sont devant nous, et où chacun a pu s’exprimer en toute liberté, nous avons fait le choix, à une très large majorité, et afin de créer les conditions de la victoire en 2012 :

  • de réaffirmer l’indépendance politique du Parti Radical ;
  • de construire une nouvelle force politique et parlementaire centrale ;
  • d’exprimer un soutien vigilant et exigeant à Nicolas SARKOZY.

Depuis, notre volonté de construire une France qui ne peut être forte que si elle est juste a trouvé un nouvel écho dans les propositions formulées par le candidat de la majorité.  Il s’agit notamment de :

  • la création d’un impôt pour les exilés fiscaux ; 
  • l’évolution nécessaire de l’Union européenne ;
  • la taxation des grands groupes du CAC 40 qui échappent largement à l’impôt sur les sociétés ;
  • la poursuite de l’immense chantier de la rénovation urbaine des banlieues ;
  • l’exonération de charges sociales des artisans qui ne réalisent pas de chiffres d’affaires, ou de celle de l’embauche de chômeurs de plus de 55 ans qui obtiennent un CDI ou un CDD de plus de six mois.

 J’estime aujourd’hui que l’essentiel de nos exigences radicales ont été entendues.

 Aussi, à maintenant 30 jours du premier tour de l’élection présidentielle, à l’heure des choix, pour peser pleinement dans le débat présidentiel, nous devons nous engager pour construire cette France forte et juste que nous appelons de nos vœux.

En effet, plus que jamais, il importe que la lutte contre les fragilités qui frappent les plus faibles soit  au cœur du débat et du projet : fragilités des familles de bonne foi surendettées, des enfants devant l’échec scolaire, des territoires et de leurs ressources, des salariés précaires en proie aux difficultés d’accès au logement, des jeunes devant la formation…  Ces fragilités, le Valenciennois les connait et les combat depuis longtemps. C’est donc à cette fin que j’ai souhaité la venue de Nicolas SARKOZY demain sur ce territoire, terre radicale par ses valeurs de justice et de progrès, et socle de mon engagement politique.

Les réalisations que j’aurai à lui présenter sont autant d’illustrations de lutte contre les fragilités et de ce que nous pouvons bâtir ensemble pour une France force et juste.

Pour peser sur le projet, engageons-nous maintenant, sans rien renier de ce que nous sommes et de ce que nous croyons.   

Vous pouvez compter sur ma plus grande détermination à faire triompher nos idéaux et nos convictions, ils sont de surcroît les gages de la victoire.  

Amitiés radicales,  
Jean-Louis BORLOO

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L’UMP mise sur la venue de Borloo au meeting de Sarkozy à Villepinte

PARIS, 7 mars 2012 (AFP) – Jean-François Copé a déclaré mercredi qu' »a priori » le président du Parti radical et ex-ministre Jean-Louis Borloo serait présent au grand meeting national du président-candidat Nicolas Sarkozy à Villepinte, dimanche, et qu’il devrait « très probablement » s’y exprimer.

Interrogé lors de son point presse hebdomadaire sur la présence de celui qui a renoncé à l’automne à être candidat à l’élection présidentielle, le secrétaire général de l’UMP a répondu: « a priori oui ».

M. Borloo pourrait-il exprimer publiquement son soutien à cette occasion? « Oui, très probablement, sous une forme qui n’est pas encore totalement précisée. Villepinte sera l’occasion de faire intervenir de nombreuses personnalités de la majorité, soit membres de l’UMP, soit membres de mouvements associés », comme le Parti radical, a précisé M. Copé.

L’entourage de M. Borloo a réagi auprès de l’AFP en déclarant que ce dernier était « très étonné qu’on annonce sa venue ».

« La priorité de Jean-Louis Borloo est concentrée uniquement sur le congrès du parti samedi où, au-delà des orientations sur la présidentielle, les radicaux se prononceront sur la reconstruction de la famille centrale et la traduction de l’indépendance politique du Parti radical en indépendance parlementaire », a-t-on ajouté de même source.

De son côté, l’UMP a précisé en début d’après-midi que « la présence de Jean-Louis Borloo n’est pas confirmée » mais qu’il aurait « bien entendu toute sa place » au meeting de Villepinte.

Présent aux côtés de M. Copé pendant la conférence de presse, le secrétaire général adjoint de l’UMP, Marc-Philippe Daubresse, proche de M. Borloo, s’était montré plus prudent sur sa venue. « A ce stade, on ne peut pas dire +il vient+ ou +il vient pas+. Ca dépend de la décision qui sera prise samedi lors du congrès du Parti radical » qui, sauf surprise, devrait décider d’apporter son soutien à Nicolas Sarkozy.

« A l’issue de ce congrès, il prendra ses responsabilités », a ajouté M. Daubresse, en commettant un lapsus avant de se reprendre aussitôt: « Il (M. Borloo, ndlr) a toujours dit, y compris quand il voulait être candidat, que s’il y avait un deuxième tour Sarko-Hollande, il soutiendrait Hollande, euh Sarko ».

Selon un cadre du Parti radical, « la dérive à droite » de Nicolas Sarkozy ces derniers jours « complique les choses en interne pour le vote du congrès » samedi. « Cette élection présidentielle, c’est plié de toute façon, sauf séisme », a ajouté cette source à l’AFP.

Le grand raout de Villepinte (Seine-Saint-Denis), où l’UMP espère rassembler plus de 50.000 personnes, sera précédé d’un Conseil national (Parlement de l’UMP) ouvert vers 10H00 par le vice-président délégué du parti, Jean-Pierre Raffarin. Jean-François Copé et le Premier ministre François Fillon s’exprimeront également à la tribune.

Le discours de Nicolas Sarkozy est attendu vers 13H30-14H00, selon l’UMP.

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