Borloo: un nouveau parti centriste « le plus vite possible mais dans la sérénité »

Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo a expliqué mardi que le nouveau parti politique centriste qu’il souhaite bâtir sera créé « le plus vite possible mais dans la sérénité et le respect de chacun ».  « Il y a déjà un groupe (centriste) au Sénat et à l’Assemblée. Et puis, ces forces politiques se mettent en mouvement. Ce sera le plus vite possible mais dans la sérénité et le respect de chacun », a expliqué Jean-Louis Borloo sur France Info à propos du futur parti centriste.

 Plusieurs des partenaires potentiels de ce futur mouvement pressent le leader radical d’accélérer le mouvement alors que d’autres lui conseillent de ne pas précipiter les choses. La forme du futur mouvement, parti ou confédération, ne fait pas non plus l’unanimité.

 M. Borloo, qui consulte ses amis centristes depuis plusieurs semaines, semble donc décidé à ne pas céder aux sirènes de ceux qui voudraient le voir précipiter son calendrier.

 Vendredi, l’ex-ministre Maurice Leroy a assuré au Figaro que cette nouvelle formation centriste verrait le jour avant août, sous la forme non pas d’une confédération mais d’un parti, dont il a donné le nom: le Rassemblement des démocrates et indépendants (RDI).

Quelques jours plus tôt, le président de l’Alliance centriste Jean Arthuis avait affirmé à l’AFP que les responsables centristes avaient convenu « de donner collectivement un signal de leur rassemblement avant fin juillet », avant « un acte fondateur (en) septembre ».

 « La France a besoin d’un parti divers droite centriste mais pour avoir cette formation, il faut une stratégie d’alliance claire, un leader et un projet politique », a expliqué M. Borloo.

« Notre stratégie est claire, le centre est à la fois l’allié et le compétiteur de la droite républicaine. Face à une droite centralisatrice, jacobine, autoritaire, il faut un centre-droit décentralisateur, plus courtois, plus attentif aux mots qui blessent, plus social… ces deux courants politiques ont une force à peu prés équivalente en France. Le nôtre avait disparu en terme d’organisation politique, c’est à moi de la faire renaître », a résumé le dirigeant centriste en acceptant l’idée d’en être le leader naturel. « C’est ce que mes camarades ont pour l’instant estimé puisqu’ils m’ont élu à l’unanimité à la présidence du groupe (à l’Assemblée) mais c’est justement pour cela que j’ai une responsabilité particulière », a-t-il expliqué.

AFP : 17 juillet 2012

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