Plus de 4 000 logements HLM réhabilités avant 2014

L’office départemental HLM vient de dévoiler son plan de quelque 4 000 réhabilitations, 1 900 améliorations, 700 démolitions et 900 constructions de logements sociaux d’ici 2014.

La nouvelle va faire plaisir à de nombreux locataires de l’office public départemental HLM. L’organisme qui gère plus de 15 600 logements en Seine-et-Marne vient de signer une convention lui offrant de nouveaux financements. Un plan de consolidation auprès de la caisse de garantie du logement locatif social vient d’être engagé, notamment grâce à l’apport financier du conseil général. 

« Après avoir participé financièrement à la lutte contre la vacance des logements sociaux, nous nous engageons à verser 4 millions d’euros chaque année, que l’office pourra compléter grâce à des aides de l’Etat et de la région, explique Maud Tallet, conseillère générale PC et présidente de l’office. Cet argent permettra de rattraper le retard pris par l’office pour la rénovation de ces logements. »

Des études estimaient en 2004 que l’office avait seize ans de retard dans la réhabilitation de ces appartements et pavillons. Mais de nouveaux gros projets, en plus de ceux menés dans le cadre de la rénovation urbaine dans les zones urbaines sensibles, sont prévus. « Nous avons trois grands projets de reconstruction complète, qui se feront en différentes phases, pour reloger les habitants au fur et à mesure, explique Jean-Luc Bonabeau, le directeur général de l’office. Il s’agit de la cité Corbrion de Mitry-Mory, la cité Bicêtre à Jouarre et la cité des Troènes de Gretz-Armainvilliers. »

En plus des réhabilitations, par exemple à La Ferté-Gaucher et cours des Roches, à Noisiel, une réflexion est menée sur des projets à Montry et à Thorigny. Toutes ces améliorations seront rendues possibles par une extension du parc de l’office, notamment grâce à l’acquisition de logements construits par des promoteurs privés, mais acheté par l’office à la place des particuliers. Des achats de ce type sont en cours dans la zone d’aménagement concerté des Grands-Champs de Roissy-en-Brie ou encore à Cesson et Saint-Fargeau-Ponthierry. « Nous avons vraiment besoin de répondre aux demandes fortes des Seine-et-Marnais », a insisté Vincent Eblé, président PS du conseil général.

Et de rappeler des chiffres de 2008 : 1 940 dossiers ont été déposés dans le département dans le cadre de la loi Dalo (droit opposable au logement), dont 353 dossiers de sans-abri. Cent trente-neuf ont pour l’instant obtenu un relogement.

Laure Parny

Classé dans General | Laisser un commentaire

Les eurodéputés gagneront désormais 7.000 euros par mois

Le 7 juin, les députés européens passeront au salaire unique. Jusque-là, leur salaire dépendait de leur pays d’origine, d’où de fortes disparités.

Au Parlement européen, il valait mieux être italien qu’espagnol ou letton au moment de découvrir sa fiche de paie. Avec un salaire de près de 12.000 euros brut par mois, le premier gagnait quatre fois plus que son collègue ibérique et… dix fois plus qu’un balte. Mais avec les élections du 7 juin, Strasbourg va connaître une petite révolution : les 736 heureux élus toucheront tous le même salaire : 7.665 euros brut par mois.

 La rémunération des eurodéputés était jusque-là alignée sur celle de leurs homologues des parlements nationaux. Avec l’élargissement, les disparités sont devenues criantes, certains élus d’Europe de l’Est ne touchant pas plus de 800 euros par mois.

Frais réels

Grâce au salaire unique, ils vont donc profiter d’une belle augmentation. Quitte, pour certains, à toucher vingt fois le salaire moyen dans leur pays, voire… à être mieux payés que leur Premier ministre. En revanche, les Italiens risquent de faire grise mine. Le nouveau système ne changera pas grand-chose pour les Allemands, les Français ou les Britanniques.
Il aura tout de même fallu dix ans d’âpres négociations pour arriver à ce résultat. Un premier projet, qui fixait le salaire à 8.500 euros, avait été retoqué sous la pression de Paris et Berlin. Car la rémunération des eurodéputés étant désormais à la charge du budget européen et non plus des parlements nationaux, la France et l’Allemagne, principales contributrices, avaient trouvé la facture un peu trop salée. Les eurodéputés avaient été priés de revoir leurs prétentions à la baisse.

Ils vont aussi devoir faire un effort de transparence. Il leur faudra désormais présenter leur ticket de transport pour être remboursés, en fonction des frais réels engagés. Jusque-là, ils avaient le droit de demander le remboursement d’un billet au tarif classe affaires, même s’ils voyageaient en classe économique. Et ils pouvaient empocher la différence.

Source : France Soir

Classé dans Politique | Laisser un commentaire

Les français toujours satisfait de l’action gouvernementale de Jean-Louis BORLOO

Jean-Louis Borloo ministre de l’Ecologie arrive à la deuxième place des personnalités du gouvernement avec 58% de Français satisfaits derrière le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner à 61% et devant la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie à 50%.

La garde des Sceaux Rachida Dati, se fait justice et descend en chute libre à la 8e place avec 43 %. La ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse, qui se classe 14e à 31 %, subit aussi une des plus fortes baisses.

Sondage réalisé par téléphone du 9 au 14 mai auprès d’un échantillon de 1.015 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Source : Prisma Presse

Classé dans Politique | Laisser un commentaire

Une centrale solaire dans chaque région française d’ici 2011

Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, a lancé un appel d’offre national vendredi pour la construction d’au moins une centrale solaire par région d’ici 2011. Il vise une puissance cumulée de 300 mégawatts.

"Tout s’accélère, le solaire est désormais devenu une illustration de la croissance verte" a déclaré Jean-Louis Borloo à l’AFP.Implanter une centrale photovoltaïque par région représente un investissement d’environ 1,5 milliard d’euros et le ministre de l’Écologie a lancé un appel d’offre régional afin d’éviter un "différentiel de compétitivité".

L’appel d’offre distingue quatorze zones en fonction de leur taux d’ensoleillement.Les candidatures devront être déposées avant le 21 décembre prochain et seront évaluées selon leur qualité environnementale et leur contribution à la recherche et à l’innovation. L’implantation dans la paysage sera un critère primordial, de même que la limitation de la surface immobilisée par l’installation.

L’objectif : produire 400 fois plus d’électricité issue de l’énergie solaire "à l’horizon 2020" a précisé Jean-Louis Borloo.

Source : MaxiSciences

Classé dans Développement durable | Laisser un commentaire

Traverser l’Europe à vélo

Le Vieux Continent se dote d’une piste cyclable géante

Beaucoup de cyclotouristes en rêvaient. L’union européenne la réalise, segment par segment. C’est une gigantesque piste cyclable qui traversera tout le continent européen du Nord au Sud. La grande chaîne de véloroute transeuropéenne est en train de se forger et le conseil général de Seine-et-Marne a inauguré, récemment, l’un de ses nouveaux tronçons entre Episy et Moret, dans le sud du département. Une somme de 200000 euros a été affectée à ce ruban ondulant le long du cours bucolique du canal du Loing.

La piste bénéficie d’un revêtement réalisé à partir du recyclage de béton concassé mélangé à des graves. Ce tronçon s’inscrit dans le barreau Paris- Orléans qui lui-même (en prolongement du barreau Strasbourg-Paris) constitue une petite partie de cette véloroute. A terme, elle reliera la Norvège à l’Espagne… via l’Ile-de-France.

Il s’agit d’un axe de plusieurs milliers de kilomètres avec tout au long de son parcours, des ramifications permettant d’irriguer les différentes régions européennes. Pour l’est de la région francilienne, 104 itinéraires cyclables, constituant autant de boucles locales, sont au programme d’ici à 2012 pour un budget de plusieurs millions d’euros.

Selon le Schéma national des véloroutes et des voies vertes (repris dans le Sdrif, le Schéma directeur d’Ile-de-France), cet itinéraire cyclable de longue distance répond aux exigences habituelles des liaisons douces en termes de signalétique et de déplacements sécurisés, même dans la traversée des villes. C’est pourtant en zone urbaine que la véloroute est la plus délicate à faire passer, estime André Aubert, vice-président (PS) du conseil général de Seine-et-Marne, chargé des transports et de la voirie. «En cas d’impossibilité de contourner l’agglomération ou de lui définir un site propre dans sa traversée, la solution la plus couramment adoptée est d’imposer une “zone 30’’, précise l’élu départemental. Cette limitation à 30 km/h est le seul moyen de garantir la sécurité des cyclistes par rapport aux voitures.»

En Ile-de-France, la Transeuropéenne devrait concerner au moins quatre départements (93, 94, 75 et 77). Elle desservira des sites touristiques naturels et culturels remarquables, soit directement, soit à l’aide de «déviations» locales. Outre Paris, bien sûr, citons les forêts de Sevran, Rougeau, Fontainebleau, Ermenonville, les vallées de la Seine, de la Marne, de l’Ourcq et du Loing, sans oublier quantité de monuments historiques.

«Au-delà du grand projet européen dont personne ne connaît réellement l’échéance, souligne André Aubert, ce projet va en tout cas permettre de dynamiser les actions des différents partenaires pour créer un maillage local intéressant. La demande du public est grande que ce soit en termes de loisirs familiaux et sportifs, mais également en termes de nécessité de déplacements au quotidien, sur les trajets domicile-travail par exemple.» La Petite reine sera celle du XXIe siècle.

Jean-François Caltot

En Seine-et-Marne, Un nouveau tronçon de la transeuropéenne vient d’être inauguré entre Episy et Moret. Cette voie cyclable permettra, à terme, de traverser le continent du Nord au Sud, en passant par l’Ile-de-France.

Le premier circuit vélorail d’Ile-de- France a été implanté sous l’impulsion du conseil général de Seine-et-Marne, sur l’ancienne voie ferrée qui traverse le val du Haut-Morin dans le nord-est du département. Au long d’un périple de 13 km au départ de l’ancienne gare de Lescherolles, on peut apprécier la flore, les courbes sinueuses du Grand-Morin, découvrir l’impressionnante Pierre-aux- Fées, tout en pédalant sur un engin écolotendance, né du mariage de la bicyclette et de la draisine. Tous les jours à 11 heures et 14 heures. En haute saison, à 9 heures, 11 heures, 14 heures et 16 heures. Tarif par vélorail : 14 euros (5 passagers maxi dont 2 personnes pour pédaler). Réservations : www.resa77.fr ou Tourisme 77 travel, tél. : 01 60 39 60 66.

Classé dans Développement durable | Laisser un commentaire

Passeport, SVP !

La biométrie arrive en Ile-de-France

Le passeport biométrique arrive progressivement en Ile-de-France. Les Franciliens peuvent désormais se rendre, sur rendezvous, dans la mairie de leur choix. A condition qu’elle soit équipée d’une station d’enregistrement des données biométriques contenues dans la puce électronique du passeport : empreintes digitales pour les plus de six ans et photo pour les mesures morphologiques du visage. Environ 200 communes sont retenues en Ile-de- France. A Paris, seule la préfecture de police est habilitée à effectuer l’opération.

Mardi 12mai, le feu vert a été donné à 25 villes de l’Essonne. En mairie d’Evry, Daniel Vo-Thanh, professeur de droit, applique ses doigts sur un scanner. C’est la première fois qu’il donne ses empreintes. Il avoue «une certaine émotion» mais aucun embarras. «On pourrait se dire, quid des libertés, mais c’est une avancée pour la sécurisation des voyageurs et pour protéger les citoyens d’une usurpation d’identité.» Chaque année en effet, plusieurs dizaines de milliers de documents officiels sont délivrés à la suite de vols d’identité ! En un quart d’heure, l’opération est terminée. Daniel a rempli son dossier et a été pris en photo suivant la réglementation européenne. Le tout est envoyé en préfecture sur serveur sécurisé, puis transmis à l’imprimerie nationale où le passeport est fabriqué. D’ici à huit jours, Daniel, prévenu par SMS, retournera en mairie récupérer son titre… seulement après avoir redonné ses empreintes pour une ultime vérification.

«C’est rapide et pratique, cela simplifie la vie», juge Daniel. Meryem Marzouki, présidente de l’association Iris (Imaginons un réseau Internet solidaire) est beaucoup plus sceptique. «On passe d’une identité déclarative à celle du corps. C’est une rupture du contrat social. L’Etat n’a plus confiance en ses citoyens.» L’Iris, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) s’inquiètent de la création d’un fichier central au ministère de l’Intérieur, nullement préconisé par l’Europe.

Toutes les données biométriques recueillies y seront stockées pendant quinze ans. Les personnels des préfectures chargés d’établir les passeports, les policiers, douaniers et gendarmes dans le cadre d’un contrôle d’identité, la police dans le cadre d’une réquisition judiciaire et les services en charge de la lutte antiterroriste pourront les consulter. «Toutes les bases de données sont indépendantes. On ne peut pas relier une empreinte à une identité», assure Michel Aubouin, secrétaire général de la préfecture de l’Essonne. «Permettez-moi d’en douter, estime Meryem Marzouki. Le risque est une utilisation du fichier à des fins de renseignement, sans qu’un délit ne soit commis. Sans parler des erreurs possibles.» C’est la première étape d’une révolution administrative. Fin 2010, la carte d’identité électronique contiendra les mêmes données biométriques et la carte Vitale suivra.

Anne Rouhou

Classé dans Développement durable | Laisser un commentaire

Jean-Louis Borloo lance l’appel d’offres du solaire

Jean-Louis Borloo va lancer aujourd’hui l’appel d’offres pour la construction d’ici 2011 d’au moins une centrale solaire par région française, pour une puissance cumulée de 300 mégawatts.

Interrogé par l’AFP à cette occasion, le ministre de l’environnement explique que "tout s’accélère, le solaire est désormais devenu une illustration de la croissance verte". Pour Jean-Louis Borloo, l’installation dans chaque région est essentielle pour une "véritable prise de conscience" de la place future des énergies renouvelables.

Toutefois, conscient que "il peut y avoir un différentiel de compétitivité" il ajoute que "c’est pour cela que l’appel d’offre est régionalisé". Cet appel d’offres entrainera un investissement d’environ 1,5 milliard d’euros au cours des trois prochaines années. Il distingue également quatre zones géographiques en fonction de leur ensoleillement. Les projets retenus bénéficieront alors d’un tarif préférentiel d’achat de l’électricité pendant 20 ans.

400 fois plus

Pour Jean-Louis Borloo, "l’objectif est clair : on veut faire 400 fois plus à l’horizon 2020". Les dossiers de candidature devront être déposées avant le 21 décembre à la Commission de régulation de l’énergie.

Source : enviro 2B

Classé dans Développement durable | Laisser un commentaire

La surprise est de taille. En votant à l’unanimité un amendement communiste qui permet aux députés de former un groupe parlementaire à partir de quinze élus (au lieu de vingt actuellement), l’Assemblée a ouvert la voie à la création de nouveaux groupes minoritaires. Mais voilà, pour l’instant, la perspective d’un Palais Bourbon morcelé ne semble pas pour demain. Ni les communistes, ni les radicaux de gauche, encore moins les villepinistes n’ont envie de prendre leur autonomie.

C’est Nicolas Sarkozy en personne qui a remis indirectement le sujet sur la table à la veille de la révision constitutionnelle adoptée le 23 juillet dernier. Pour glaner les quelques voix qui pouvaient lui faire défaut, il avait amadoué les radicaux de gauche en levant cet obstacle. Un geste récompensé en retour par le vote positif d’une partie des élus radicaux de gauche.

Les socialistes, qui s’étaient toujours opposés à un abaissement du seuil, ne sont pas intervenus lors du débat sur cet amendement. Une neutralité qui a suscité des remous au sein du groupe PS.

Pas de sécession

Jean-Marc Ayrault a fourni une explication peu convaincante sur ce revirement : «On a voté cela parce qu’on nous fait toujours le procès d’être les gros groupes qui refusent les petits. On n’est pas magnanimes mais réalistes.» En réalité, le patron des députés PS a le secret espoir que les onze députés radicaux de gauche rattachés au groupe PS ne se mettent pas d’accord pour constituer un groupe autonome. Ce qui est le cas puisque Gérard Charasse, l’animateur du PRG à l’Assemblée, freine des quatre fers.

Bon gré, mal gré, l’UMP a aussi changé sur la question, après l’avis favorable émis par le chef de l’État à un abaissement du seuil. Une décision pour l’instant sans réelle conséquence. Les communistes (15 élus et 2 apparentés), qui avaient dû s’allier en 2007 avec les Verts et deux élus d’outre-mer pour constituer le groupe GDR, n’envisagent pas de faire sécession. «Nous avons pris un engagement moral de rester ensemble tout au long de la législature», nous a déclaré Jean-Claude Sandrier, président du groupe.

À droite, la création de petits groupes autonomes «n’est pas d’actualité», selon le villepiniste Hervé Mariton. «On ne fait pas un groupe par humeur. Et nous ne contestons pas le fonctionnement du groupe UMP, qui nous donne une grande liberté», confirme François Goulard. Les dix-huit députés radicaux valoisiens (ceux de la majorité) sont sur la même ligne. «Nous avons passé un accord d’association avec l’UMP pour la législature. Il n’y a pas de raison objectivede créer un groupe», explique leur leader, Laurent Hénart.

Sophie HUET

Classé dans Politique | Laisser un commentaire

Jean-Louis BORLOO bâtit écolo

Le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a inauguré hier la nouvelle exposition «Habiter écologique» à la Cité de l’architecture et du patrimoine, au Palais de Chaillot (16e).

Jusqu’au 1er novembre, l’exposition propose de s’interroger sur les vertus des habitations durables et de l’alternative environnementale qu’elles portent. Une vingtaine de projets y est présentée.

Retrouvez toutes les informations concernant l’exposition en cliquant ICI.

Classé dans Développement durable | Laisser un commentaire

L’écotaxe poids lourds financerait les infrastructures de transport

La sortie du rapport Gressier sur l’avenir de l’Afitf (agence de financement des infrastructures de transport de France) s’est faite en catimini. Il donne pourtant les clés d’une Afitf "nouvelle génération", dotée de ressources propres et d’un Conseil d’administration de haut niveau.

Faisons un rêve. Nous sommes en 2014. Le gouvernement vient d’indiquer à l’Afitf (agence de financement des infrastructures de transports de France) quels grands projets d’infrastructures devront être engagés dans les cinq années à venir. En toute logique, on retrouve la liste des projets de 2013 enrichie de quelques nouveaux. Le Conseil d’administration de l’Afitf a déjà fait savoir qu’il allait se réunir pour proposer un ordre de réalisation et un échéancier pour chaque projet.

Par la même occasion, les administrateurs étudieront les modalités de financement envisageables (maîtrise d’ouvrage publique, contrat de partenariat, délégation de service public) et remettront au plus vite leur avis au gouvernement. Un avis pris très au sérieux depuis que le Conseil d’administration de l’agence a été élargi à 16 membres et compte dans ses rangs d’éminents spécialistes des questions économiques et financières. N’oublions pas que c’est de la part de l’Etat dans les investissements de transport dont il est question. Grâce aux ressources pérennes de l’agence – notamment via l’écotaxe poids lourds et l’application de la directive Eurovignette 3-, l’effet de levier est garanti ! Par ailleurs, pour les projets à engager dans l’année, un "chef de projet" sera rapidement désigné. Membre du CGEDD (conseil général de l’environnement et du développement durable) ou de la DGITM (direction générale des infrastructures, des transports et de la mer), c’est l’homme-orchestre en charge des études, des procédures et de la négociation du tour de table financier.

Et maintenant ?

Voilà à quoi pourrait ressembler l’Afitf selon le rapport établi par Claude Gressier, président de la section Economie, Transports, Réseaux au CGEDD, à la demande de Jean-Louis Borloo, ministre du développement durable et Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des Transports. On est loin de la chambre d’enregistrement sans aucun pouvoir réel dénoncé par la Cour des Comptes dans son rapport public 2009. Au point que les sages de la rue Cambon préconisaient sa suppression, indiquant que les ressources de l’agence étaient loin d’être suffisantes et que l’Afitf n’avait jusqu’alors joué aucun rôle, ni dans l’évaluation des projets, ni dans la programmation pluriannuelle des investissements.

Récemment l’association TDIE (transport, développement, intermodalité, environnement) rappelait que le gouvernement avait pris l’engagement de mener à bien la "nécessaire rénovation de l’Afitf". Le temps de réflexion nécessaire pouvant correspondre à la durée de la discussion du projet de loi "Grenelle 1" actuellement en navette entre le Sénat et l’Assemblée Nationale. Objectif : moderniser la gouvernance de l’agence, élargir ses prérogatives et la doter de ressources pérennes. En résumé : la rendre plus opérationnelle. En cela, le rapport Gressier est riche de propositions. Reste maintenant à savoir quelles suites envisagent les responsables du gouvernement ?

Cliquez ICI pour télécharger le rapport Gressier

Julien Beideler

Classé dans General | Laisser un commentaire