Le calendrier de Pécresse

Rendez-vous le dimanche 13 septembre. C’est ce jour-là que Valérie Pécresse, tête de liste de l’UMP aux régionales de mars 2010, en Ile-de-France, lancera sa campagne.

L’entrée en lice de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est attendue: les européennes ont montré que la compétition face au socialiste Jean-Paul Huchon s’annonçait très ouverte.

Une autre date est d’ores et déjà arrêtée: le 3 octobre se tiendra dans chaque département francilien une convention sur les transports. Valérie Pécresse en fait le thème numéro 1 de sa campagne.

Ludovic Vigogne

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Le nouveau statut de Pécresse

La ministre de l’Enseignement supérieur, qui sera tête de liste aux régionales en Ile-de-France, devient l’une des figures de la droite.

En 2004, Nicolas Sarkozy avait songé à mener cette bataille-là, puis Jean-François Copé avait pris la tête du combat. C’est dire si la responsabilité de conduire la droite aux régionales en Ile-de-France sied aux ambitieux. Pas loin de 7 millions d’électeurs à séduire : le défi compte dans une carrière politique. En 2010, il sera relevé par Valérie Pécresse, sortie gagnante de la primaire UMP en mars. La dernière vague du baromètre BVA-Orange-France Inter-L’Express (dont l’ensemble des résultats peut être consulté sur Lexpress.fr) confirme que la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche franchit ainsi un nouveau palier. En quatre semaines, elle progresse de 10 points chez les sympathisants de droite qui souhaitent qu’elle ait « davantage d’influence » (ils sont 50 %, contre 23 % en septembre 2007) et talonne désormais Jean-François Copé, Xavier Bertrand et autres Rachida Dati. Sa cote décolle aussi auprès de l’ensemble des sondés, passant de 14 % à 31 % en l’espace de dix-huit mois.

« Je ne me compare à personne » : Valérie Pécresse trace son sillon sans s’occuper de ses petits camarades de parti et en restant « monoséquentielle » – un zeste de jargon chez cette énarque, pour signifier qu’elle entend franchir les haies les unes après les autres. Sur ses derniers mois mouvementés passés au ministère, elle escompte bâtir l’image d’une responsable prête à « aller au charbon sur une réforme dure ». Elle n’a pas réussi à modifier le statut des enseignants-chercheurs autant qu’elle le voulait ; elle aura, au moins, réussi à changer fortement le sien.

source : L’express

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Borloo et Rossinot appellent les Radicaux à « changer de rythme »

MARSEILLE (AFP) – Deux ténors du Parti radical, son président actuel Jean-Louis Borloo et l’ancien, André Rossinot, ont appelé dimanche les militants et élus valoisiens réunis à Marseille à "s’intégrer dans un monde et un rythme nouveaux".

"Nous entrons dans un monde nouveau qu’il est difficile de bâtir, et ce parti révolutionnaire qu’est le Parti radical a toute sa place dans cette révolution", a lancé le ministre de l’Ecologie à la tribune du Palais des Congrès de la cité phocéenne, en clôturant les "Ateliers des Radicaux".

"J’ai envie de dire au président de la République: oui, nous allons ensemble dessiner ce monde nouveau", a poursuivi le numéro deux du gouvernement.

"Tout ceci peut paraître poétique, irréel, mais nos prédécesseurs (radicaux), quand ils ont dit qu’il fallait un instituteur dans chaque village ou quand ils ont inventé l’impôt sur le revenu, c’était complètement irréel", a ajouté le numéro deux du gouvernement.

"Nous devons changer nos lunettes" pour voir "ce monde qui change à une telle vitesse, nos formations doivent changer", a-t-il dit, faisant écho au secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, qui avait auparavant lancé des appels depuis la tribune pour "passer à la vitesse supérieure".

"Nous allons rédiger (dans les prochains mois) notre nouveau pacte républicain, le pacte radical et écologiste, il est presque prêt et c’est ça notre véritable apport à la République française", a déclaré le président du Parti radical. Et de conclure: "j’ai besoin de vous!".

Son prédecesseur, le maire de Nancy André Rossinot, s’est fait lui aussi le chantre de la modernité: "le rythme a changé, il faut s’intégrer". "Il ne faut plus seulement une carte de visite historique du Parti radical, mais plus de présence pour faire avec l’UMP un pacte gagnant gagnant".

Et, renvoyant au rendez-vous du congrès qui renouvellera cet automne les instances dirigeantes du Parti radical, il a lancé: "en novembre, je veux autour de Jean-Louis des Radicaux, non pas ronchonnants mais fiers et travailleurs!"

Source : Profession politique et AFP

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Les ténors de l’UMP et du Parti radical apellent les Radicaux à exister dans « l’unité »

Marseille – Les ténors du Parti radical et de l’UMP ont appelé dimanche les radicaux, qui revendiquent leur différence dans la majorité, à y prendre "leur place", en faisant "l’unité", lors des "Ateliers des Radicaux" réunis à Marseille ce week end.

"Vous vous sentirez bien au sein de notre famille politique en parlant plus et en étant bien entendus", a lancé le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand, à la tribune du Palais des Congrès de la cité phocéenne.

Il a d’abord cherché à rassurer les radicaux, inquiets de l’entrée de leur chef de file Jean-Louis Borloo dans l’organigramme de l’UMP, à la vice-présidence du conseil national, en janvier dernier, et, plus récemment, fâchés de voir disparaître le logo du Parti radical (co-fondateur de l’UMP) des documents de la campagne de la majorité pour les européennes.

"Je ne veux pas moins de Parti radical, pas moins de Jean-Louis Borloo, mais plus de Parti radical, plus de Jean-Louis Borloo!", a lancé M. Bertrand devant plusieurs centaines de militants et d’élus, qui avaient débattu la veille à huis clos sur le "positionnement" de leur parti après les européennes.

Tirant ses propres leçons du scrutin du 7 juin, M. Bertrand a ajouté que les succès électoraux tenaient à "trois clefs": "rassemblement, mobilisation de tous, et union".

"Je dis non à tout ce qui peut diluer l’unité et oui à la diversité des débats". "Je veux faire passer l’UMP à la vitesse supérieure et que le Parti radical y ait toute sa part", a-t-il dit.

Et d’ajouter: "c’est pas une question de places ni de postes, mais c’est une question d’idées, et sans idée en politique, vous n’existez pas".

"Ensemble nous devons préparer les prochaines échéances électorales, ensemble nous devons aussi être un laboratoire d’idées", a renchéri le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin.

Son adjoint UMP, Renaud Muselier, lui a fait écho: "l’unité est essentielle pour mener le combat politique". Et d’avertir à son tour: "pas dans un consensus mou, mais dans un projet dynamique".

Jean-Louis Borloo a lui aussi voulu rassurer le Parti radical qui tient congrès en novembre pour renouveler ses instances dirigeantes.

"Notre loyauté (à l’UMP) est évidemment totale, et notre différence est aussi bien réelle", a-t-il dit.

"Il y a des attentes de la part des Radicaux de visibilité et de reconnaissance", au côté du grand partenaire et de ses alliés centristes (Gauche moderne, Progressistes et Nouveau Centre), a-t-il ajouté.

"J’ai envie de dire au président de la République: oui, nous allons ensemble dessiner ce monde nouveau", a poursuivi le numéro deux du gouvernement.

Puis s’adressant au plus vieux parti de France qu’il préside depuis près de deux ans: "nous entrons dans un monde nouveau, difficile à bâtir, et ce parti révolutionnaire qu’est le Parti radical a toute sa place dans cette révolution". "Le monde change à une telle vitesse que nos formations doivent changer", a-t-il dit.

Dans le cadre de l’aggiornamento du Parti radical, son président a annoncé la refonte de son manifeste historique en un "nouveau pacte radical et écologiste, dans les prochains mois".

Son prédécesseur, le maire de Nancy, André Rossinot, s’est fait lui aussi le chantre de la modernité: "le rythme a changé, il faut s’intégrer". "Il ne faut plus seulement une carte de visite historique du Parti radical, mais plus de présence pour faire avec l’UMP un pacte gagnant gagnant".

Régine LAMOTHE – AFP

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Borloo : « Maintenant on va s’exprimer fortement »

Numéro deux du gouvernement en charge de l’Écologie et président depuis 2007 du Parti radical, Jean-Louis Borloo tente de creuser son sillon. Auprès de l’Élysée comme de l’UMP, dont le PR est un parti associé.

À l’issue du scrutin européen qui a vu le succès des écologistes, l’écroulement du MoDem, les Radicaux de gauche prendre leurs distances avec le PS, le panorama politique offre de nouvelles perspectives à ce parti qui ouvre ses ateliers d’été à Marseille aujourd’hui. Son patron, l’un des ministres les plus populaires du gouvernement, entend bien s’imposer en Sarkozie. Au cas où…

Cette réunion à Marseille doit-elle affirmer votre différence ?

Jean-Louis Borloo : Notre congrès est prévu en 2010, à mi-quinquennat. Il doit fixer notre ligne stratégique et les grands enjeux. On fait, à Marseille, une réunion de famille qui prépare ce congrès.

Voulez-vous jouer des coudes au sein de l’UMP ?

J-L. B. : Nous avons toujours été le parti de la mutation. Aujourd’hui nous vivons une mutation dix fois plus rapide que celle du début du XXe siècle, et nous retrouvons notre raison d’être. Nous sommes à la fois un parti d’élus locaux et en permanence dans la recherche et la réflexion, c’est notre contribution à la majorité.

En quoi vos compétences ministérielles renforcent le poids de votre parti ?

J-L. B. : Ce n’est pas l’histoire d’un homme, plutôt celle d’une philosophie humaniste, qui compte plus que jamais dans notre société.

Après le succès des européennes, quelles sont vos ambitions, en tant que parti associé à l’UMP, pour les régionales ?

J-L. B. : Notre influence est en progression. Nous avons une très forte présence sur le territoire. Quand on est à la tête de villes comme Antibes, Bayonne, Montélimar, Valenciennes, Perpignan… il est légitime que nous soyons présents au moment des régionales. Nous sommes une grande force territoriale.

Est-ce difficile d’exister au sein de la majorité présidentielle, d’être concurrencé par de jeunes mouvements comme le Nouveau Centre, la Gauche moderne, les Progressistes ?

J-L. B. : Je ne cherche pas à exister par le biais des petites phrases. Ce n’est pas la culture de la maison. En revanche, dans le cadre de notre manifeste radical, social et écologique en cours d’élaboration, nous souhaitons peser dans un vrai débat politique loyal. Nous ne sommes pas du tout dans la concurrence avec les autres alliés de la majorité présidentielle… et d’ailleurs, on a 107 ans ! On a réfléchi et travaillé sur le fond, maintenant c’est clair, on va s’exprimer fortement.

Marjory Chouraqui

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Borloo lorgne sur les écolos du Modem

Jean-Louis Borloo réunira à huis clos les dirigeants du Parti radical au début de juillet. Il veut discuter des possibilités de se rapprocher des radicaux de gauche et du moyen d’établir un dialogue avec les écologistes du MoDem Corinne Lepage et Jean-Luc Bennahmias.

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Béthune : Cinq élus de la majorité adhérent au Parti radical valoisien

On avait déjà du mal à se retrouver dans la composition de l’échiquier politique béthunois. Aujourd’hui c’est encore un peu plus compliqué. Le Parti radical valoisien entre… à la mairie avec l’adhésion de deux élus UMP au parti de Jean-Louis Borloo, Michel Piard et Liliane Cirilli rejoints par Philippe Preudhomme, Joël Lemée et Estelle Pruvot.

La municipalité est on ne peut plus hétéroclite. Aujourd’hui, on va plus loin. Entre les PRG (entendez parti radical de gauche), les vrais comme Saint-André et Boutinon, et les autres comme Duquenne et Cauche, qui ont été exclus, il y avait déjà du remous. Le maire, d’abord PS, a pris sa carte au PRG pour se démarquer du clan Mellick qui n’a jamais voulu l’adouber. Ce n’est pas tout. Cinq élus de la majorité viennent de changer de parti, mais pas de majorité.

Le Parti radical valoisien fait son entrée à la mairie avec Philippe Preudhomme, adjoint au développement économique et au commerce, Michel Piard, adjoint aux finances, Estelle Pruvot, conseillère chargée du programme de réussite éducative, Liliane Cirilli, adjointe chargée de l’action sociale et Joël Lemée, conseiller. Philippe Preudhomme, soutenu par le nouveau centre, sans être adhérent, est entré dans la majorité sur la liste d’Olivier Gacquerre. Michel Piard, ex-RPR et UMP explique : «  je ne me reconnais plus comme tel au travers de son mandat d’élu municipal ». Estelle Pruvot, au MoDem depuis sa création, sollicitée par Oliver Gacquerre pour les municipales, a quitté ce parti après les élections, et s’est donc éloignée de la ligne politique du premier adjoint béthunois. Elle applaudit la démarche de Borloo, le n° 2 du gouvernement, radical valoisien lui aussi : «  il fait pas mal avec le peu de moyens qu’il a ». Elle se défend, en revanche, d’être une Sarkozyste. « Je ne suis pas une politique, dit-elle. J’ai des valeurs humanistes, mais je ne suis ni de gauche ni de droite… » Liliane Cirilli, RPR dans les années 80, puis adhérant à l’UMP, se retrouve en difficulté avec le poste d’adjoint à la solidarité qu’on lui a confié. «  Pour moi, il est difficile de dire aux gens dans le besoin que je suis leur interprète tout en étant cartée UMP ».

Joël Lemée est dans la même ligne, tout comme Jean-Pierre Déruelle qui soutient la démarche, sans adhérer cependant au parti de Borloo.
Pour les cinq Valoisiens, ce parti les a interpellés. «  C’est le plus fidèle à mes idées », estime Philippe Preudhomme. Ils ont rencontré David Gruson, le président départemental qui les a chargés de « recruter » de Saint-Omer jusqu’au bassin minier.

Olivier Gacquerre n’est pas très surpris. Il estime cependant que lui et ses sept autres colistiers actuels ont été élus sur un projet et s’y tiennent. « De toute manière, ajoute-t-il, tant que le jugement n’est pas rendu (l’invalidité de l’élection du maire demandée par J. Mellick), on est toujours en campagne ».

André Flajolet, au courant de la situation, indique : «  Ils ne quittent pas l’UMP mais ils s’identifient à un courant de pensée à l’intérieur de la majorité dans un parti associé. C’est important que les élus se marquent politiquement. » Le député pense que Michel Piard a peut-être un ressentiment de ne pas avoir figuré sur la liste UMP aux Européennes.

Source : La voix du Nord

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Mer, logement : Jean-Louis Borloo, ministre durable

On aura tout entendu à propos de Jean-Louis Borloo, ces dernières semaines. L’ex-avocat se rêvait en nouveau garde des Sceaux.

Bel agitateur d’idées, mais peu féru d’intendance, il s’ennuyait, disait-on, dans son vaste ministère de l’Écologie et du Développement durable. Les lois issues du Grenelle tardaient trop à entrer en vigueur. Les combats technocratiques l’ennuyaient. Et il craignait un échec aux négociations cruciales sur le climat, en décembre prochain, à Copenhague. On l’a donc dit partant, Claude Allègre lorgnant le poste. Balivernes !

Allègre est renvoyé à ses études et Jean-Louis Borloo sort plus solide que jamais du remaniement concocté à l’Élysée. Il reste ministre d’État, numéro deux du gouvernement. La croissance verte, axe principal de la sortie de crise invoqué à tour de bras, sera incarnée par Borloo ou ne sera pas. L’homme n’est pas peu fier d’affirmer que 50 % du PIB de la maison France dépend de son ministère. Il coiffe l’énergie, les transports, les infrastructures, l’aviation, la route, la mer…

Calfeutrer maisons et immeubles

Il étend par ailleurs son domaine d’action. Christine Boutin lui disputait la politique de l’urbanisme et du logement. Elle n’est plus ministre. Des permis de construire à la rénovation urbaine, toute la politique du logement est désormais à sa main, flanqué d’un jeune secrétaire d’État aux dents longues, Benoist Apparu.

L’objectif est de calfeutrer maisons et immeubles, à l’aide des prêts écologiques à taux zéro. Le logement représente en effet 40 % de la consommation énergétique du pays et 25 % des émissions de gaz à effet de serre.

Il devient également ministre de la Mer. Une résurrection. Le poste a disparu des écrans radar gouvernementaux depuis une vingtaine d’années. En lançant en début d’année le « Grenelle de la mer », il a replacé les projecteurs sur le second domaine maritime mondial (grâce à l’Outre-mer). Il va répétant que « la mer sauvera la terre ». Ce n’est qu’une formule, mais il y croit.

Seul bémol à sa boulimie : il perd l’Aménagement du territoire au profit d’un entrant, Michel Mercier, le centriste, ex-trésorier du MoDem de François Bayrou, dont l’une des missions sera d’aider l’UMP à reconquérir des régions l’an prochain. Borloo affirme, quant à lui, ne penser qu’à l’essentiel : l’avenir de la planète et les négociations sur le climat.

Bernard LE SOLLEU.

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Remaniement : Départ de cinq ministres franciliens

Evincés du nouveau casting gouvernemental, plusieurs élus franciliens – dont ceux des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de la Seine-et-Marne – vont désormais réinvestir la scène locale. Revue d’effectifs.

Présentes en nombre au sein du précédent gouvernement, plusieurs personnalités politiques franciliennes
ont fait les frais du remaniement ministériel opéré mardi. Programmés ou inattendus, ces départs sont synonymes d’un retour aux affaires locales. Le point sur les élus concernés.

L’«annus horribilis» de Roger Karoutchi

Depuis quelques mois, Roger Karoutchi traverse des moments difficiles. Défait en mars par Valérie Pécresse lors des primaires UMP pour les régionales 2010, il s’est vu écarter de son poste de secrétaire d’Etat chargé
des Relations avec le Parlement. Chef de file de l’opposition au sein du conseil régional, il tentera de se consoler en partant à l’assaut de la gauche dans la lutte pour la présidence de la Région. Il figurera pour cela en 2e position de la liste UMP,  derrière la toujours ministre de l’Enseignement supérieur.

Rachida Dati, entre Paris et Strasbourg

Elue députée européenne en Ile-de-France début juin, l’ex-garde des Sceaux était fixée sur son sort depuis plusieurs mois.
Egalement maire du 7e arrondissement, elle serait, d’après Le Figaro, courtisée par un cabinet d’avocats américain, Willkie Farr & Gallagher.

Yves Jégo, l’adieu aux Antilles

Tel un signe prémonitoire, un jour avant son éviction, l’ex-secrétaire d’Etat à l’Outre-mer racontait sur son blog sa tournée du weekend en Seine-et-Marne, où il est élu députémaire de Montereau-Fault-Yonne. Ce retour
aux sources lui permettra de préparer les régionales au côté de Valérie Pécresse.

Santini reviendra-t-il à l’Assemblée?

Après avoir quitté son poste de secrétaire d’Etat à la Fonction publique, le maire d’Issy-les-Moulineaux (92) pourrait reprendre son mandat de député. Une fonction qu’il avait laissée à Frédéric Lefebvre en entrant au gouvernement. L’édile a un mois pour transmettre sa décision.

Christine Boutin se replie dans les Yvelines

La ministre du Logement depuis 2007 va retrouver les Yvelines où elle occupe la présidence par intérim du conseil général, en remplacement de Pierre Bédier. Elue députée depuis 1986, elle pourrait, à l’instar d’André Santini, réintégrer les bancs de l’Assemblée nationale.

Source : DirectMatinPlus

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Le manuel numérique testé au collège

Quatre collèges publics seine-et-marnais vont expérimenter auprès des élèves de 6 e le manuel numérique, un outil informatique qui remplacera les lourds livres scolaires.

Passer de la craie au stylet. En septembre, enseignants et élèves de cinquante classes de 6 e de sept collèges de l’académie de Créteil, dont quatre en Seine-et-Marne*, découvriront le manuel numérique. Ils laisseront les livres chez eux. En classe, ils étudieront avec la version numérisée. Les textes ou les graphiques seront projetés par vidéoprojecteur, diffusés sur un tableau numérique interactif ou sur un ordinateur portable, selon l’établissement.

Les pages pourront être modifiées, sauvegardées, travaillées au stylet… voire envoyées par mail aux élèves.
Des cartables deux fois moins lourds

Cette expérimentation, dévoilée hier par le recteur d’académie au centre départemental de documentation pédagogique de Champigny -sur-Marne (Val-de-Marne), s’inscrit dans une démarche nationale qui doit toucher 250 classes dans douze académies. Elle pourrait être étendue dès 2011 si le premier bilan est concluant.

« Cette innovation va permettre de baisser le poids du cartable, il pourrait être divisé par deux ou trois, note Jean-Michel Blanquer, le recteur de l’académie de Créteil. Il est important que nos élèves qui passent en moyenne deux à trois heures par jour sur Internet sentent que leur collège vit au rythme de son temps. » Une urgence, à croire la soixantaine d’enseignants et de principaux de collèges qui ont assisté hier à la démonstration. « On a hâte, réagissent-ils. On va pouvoir créer nos cours de manière différente. Cela va donner un regain d’intérêt aux élèves pour nos matières… »

Depuis l’an dernier, les éditeurs de manuels scolaires se préparent à la généralisation, jugée inéluctable, de ce manuel numérique. « Il en existe deux types : la numérisation simple, qui est une copie des pages sur papier, et la numérisation enrichie par exemple avec du son et des vidéos », explique Jean-Sébastien Attié, éditeur chez Bordas. Plus impressionnante, la version « enrichie » du manuel du futur est encore rare. Qui coûte 13 000 € pour un manuel en lien sur le Net ,selon Bordas. L’autre prix de cette expérimentation, comme l’équipement informatique des classes ou le câblage des établissements en haut débit, sera pris en charge en partie par les conseils généraux de Seine-et-Marne et du Val-de-Marne.

* George-Sand à Crégy-lès-Meaux, Camille-Saint-Saëns à Lizy-sur-Ourcq, Eugène-Delacroix à Roissy-en-Brie, Rosa-Bonheur au Châtelet-en-Brie.

Christel Brigaudeau

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